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La recette d’un bon podcast

Alors, pour faire un bon podcast, il vous faut :

– Une livre d’épisode de BSG, vu dans la semaine.
– Une livre de commentaire de Ron D. Moore, producteur exécutif de la série, saupoudrée d’un peu de Mrs. Ron, de deux marmots, de quelques chatons, d’une bonne rasade de Sky, d’une dizaine de cigarettes et du ramassage des poubelles.
– Un bon i-pod (qu’on n’aura pas oublié de mettre à jour, c’est mieux).
– Une belle journée de travail, longue, mais pas trop intense.
– Quelques cuillères à soupe de minutes volées par-ci par-là pour s’imprégner des paroles du maître.
– Un gros ordi en état de marche approximatif.
– Un grand café pour se réveiller puis un coca light pour se soutenir.
– Un col roulé pour pouvoir étouffer les ricanements.
– Une goutte d’arsenic pour donner du goût. Si vous n’en avez pas, vous pouvez toujours ajouter une pincée de bave de crapaud en poudre.

Pétrissez bien le tout sur un marbre huilé, mettez en forme, faites cuire une bonne heure au four à thermostat 7, saupoudrez d’un peu de sorcière en poudre pour faire joli et servez bien chaud.

J’ai le plaisir de vous annoncer que toutes les conditions sont réunies pour que je me penche sur le podcast numéro 111, celui de « Colonial Day » que j’ai vu il y a deux jours et que je n’ai jamais eu l’occasion d’écouter !

En avant la ziquemu !

Ca commence très bien puisque Ron qualifie « Colonial Day » de « our West Wing episode ». *smileywouldyouacceptthisrose*

Le choix d’un nouveau vaisseau pour placer quelques intrigues, c’était surtout pour éviter que le show ne tourne trop à la claustrophobie. Et c’est vrai qu’en y repensant, on va en rebouffer un peu, du Cloud Nine… Jusqu’à ce que… *sanglote*

Oh ptain !

Vlan ! Arf. Ron explique que dès le début, il ne voulait pas que la série soit le genre « planet of the week show » où tous les mondes extraterrestres ressembleraient au Canada ! Je suis explosée de rire, enfin je m’étrangle dans mon col roulé et je m’éponge les yeux, quoi.

Han ! Super, donc, sirènes hurlantes, chien des voisins qui aboie… Welcome to California, baby !

Uh uh ! A l’origine, la scène où Kara arrose Lee devait se passer à la piscine. Kara devait se désaper (intégralement ? Ah mon cochon !), sauter dans l’eau, Lee faire sa chochotte dix secondes puis l’imiter. Ron tenait vraiment à ce qu’ils aient ce moment de détente parce qu’ils ont eu une dure saison. Un peu de répit avant de se foutre sur la gueule, naturellement.

Encore une fois, en voyant les barrages de sécurité avant d’entrer dans le bâtiment où siège le Quorum, Ron explique que le but du jeu était vraiment d’offrir des visions familières pour que le spectateur se concentre vraiment sur le drama, et pas sur des trucs étonnants typiquement SF.

La scène où Zarek et Roslin se serrent la main renvoie à la rencontre Rabin/Arafat à la Maison Blanche lors de la signature des accords d’Oslo. Joli, je n’y aurais pas pensé.

Han ! J’a compris ! Effectivement, il y a un sacré contingent de journalistes dans la flotte. Pourquoi, me demanderez-vous ? Bien sûr parce qu’ils se trouvaient à bord du Galactica pour sa mise au rencard ! Et il y en avait probablement à bord de Colonial One ! *sefrappelefront*

Bon, vous le savez tous (ceux qui ont suivi, en tous cas), le Quorum existait déjà dans la série originale. Et c’était Adama qui en était le big chief. Seulement là, Ron ne voulait pas un Adama tout puissant.

Cet épisode, c’est aussi l’occasion de montrer que tout le monde n’est pas d’accord concernant la politique de Roslin. Et de montrer les visages de ces gens…

(Le chien aboie, la caravane passe.)

Ron s’excite comme un fou quand Jamie chope la valise de Valance et la jette sur la table. Arf. En fait c’était pas prévu. Go for it, Jamie ! Ah, Ron retrouve son sérieux. Il pense que c’est intéressant parce qu’on n’imagine pas franchement Lee comme quelqu’un de violent et pourtant, des fois, il pète un peu un câble. Genre il met des baffes aux copines. Uhuh.

Joliment dit. La vie de Laura Roslin commence le jour de la fin du monde, le jour où elle découvre qu’elle a un cancer. C’est vrai. C’est fou.

Arf. La scène des toilettes est l’une des préférées de Ron, de toute la série. Ron blague en disant qu’on voit les toilettes probablement plus souvent que dans n’importe quelle série de SF (rapport sans doute aux fans qui demandent toujours où se trouvent les toilettes à bord d’un vaisseau). Et il adore que Baltar soit aussi sur la brèche même ici, à bord du Cloud Nine.

La scène de Lee et Kara dans les vestiaires a été tournée plus tard, pour remplir un peu. Mais Ron aime bien le coup de l’uniforme… Tssss… Shiper ! D’ailleurs, c’était prévu depuis le début, ce petit jeu amis/amants. Mais Ron était super prudent vis-à-vis de ça.

Lol ! C’est marrant parce qu’en revoyant l’épisode l’autre jour, j’étais morte de rire par l’entrée du vice-président Baltar avec l’orchestre qui joue, les cuivres qui résonnent. Bref. Et Ron explique qu’en salle de montage, les scènes sont présentées avec une musique provisoire, des BO d’autres films, ce genre de truc. Et pour cette scène, c’était : « Fly me to the moon ». Excellent !

Bon, tu veux bien parler de la robe de Kara, oui ??? Non mais je rêve ! La robe ?! Mais… mais ! Bon ben bravo.

Je n’avais pas pensé à ça, mais puisque Ron le fait remarquer. On parle de Lee et Kara qui s’éclatent une dernière fois avant de s’éclater… d’une tout autre manière. Mais c’est exactement ce qui se passe pour Roslin et Adama qui dansent une petite fois avant de se fâcher à mort ! Et ça fait trop marrer Ron. Quel salopard. Il se régale d’avance, sachant que les gens n’ont pas encore vu Kobol’s Last Gleaming.

Et voilà ! C’était bien sympa, comme c’est souvent le cas. *soupiiiiiir*

Eh bien, good night et good luck, kids !

6 Comments

  1. Marrant que Ron voie cet épisode comme un break, un moment où les personnages reprennent leur souffle avant… la suite quoi ! Pourtant Colonial Day est assez prenant, pas le pire certes, mais tout de même très tendu et bien fichu.
    Pour moi, l’épisode break, l’épisode comique de la saison c’est Tigh Me Up. Là on est dans du boulevard pratiquement : le diner puis l’engueulade dans le labo… mémorable ! Là c’est vraiment une pause, pas de pression, pas de stress, on se détend, on boit un coup et on rigole. Dans Colonial Day, la présidente se réjouit déjà beaucoup moins dans sa confrontation avec Zarek.
    Bon, prochain podcast : l’avis de Ronnie sur le zizi panpan virtuel de Lee et Kara 🙂
    Je pressens un commentaire épique de ta part !

    (ton "good night and good luck" c’est ton "that’s all folks" à toi on dirait 😉 )

  2. Ah mince, il m’avait échappé celui là ! Erreur réparée : gnuhuhu, il est trop fort ! Sorcière, ton mec est un génie !

  3. Je sais, c’est pour ça que je l’aime !

  4. "Ron explique que dès le début, il ne voulait pas que la série soit le genre "planet of the week show" où tous les mondes extraterrestres ressembleraient au Canada !"

    prennez ça dans la face, messieurs Cooper et Wright 🙂

  5. En même temps, Ron a quand même bossé pour Star Trek, il sait ce que c’est que la « planet of the week », mais c’est vrai que comme on parlait des décors de Stargate sur Fusion, ça m’a bien fait rigoler. Uhuh.

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