Podcast 302 (Precipice)

La suite !

Notre Ronnie explique que la scène entre Roslin et Baltar, au début de l’épisode, est l’une de ses préférées depuis longtemps. Pourquoi ? Parce que dans le ciboulot du pékin moyen, ça fonctionne comme suit : « Laura, c’est la gentille. Je suis pour Laura. Je hais Baltar. C’est lui le méchant. »

Cette scène renverse tout. Et pourtant les personnages restent cohérents. C’est génial. Le public ne sait plus de quel côté se placer.

D’ailleurs, Ronnie s’avoue fasciné par la manière de bosser de Mary McDonnell. Il dit que la regarder jouer sur un plateau, c’est vraiment passionnant.

(Elle a vraiment une drôle de voix, Mrs. Ron… Je trouve que Ron devrait divorcer. Et qu’il devrait aller chez le coiffeur, mais ça, j’y travaille. Ou alors il a l’intention de jouer dans Deadwood, auquel cas, respect.)

Ouh ! J’avais pas capté !

En fait, ok, on sait que Tyrol ignore que Felix est l’indic. Sinon, il ne dirait pas les horreurs qu’il déblatère sur les collabos et tout ça. Mais en plus, Gaeta ignore que c’est Tyrol qui réceptionne ses infos ! Donc les deux se parlent en anciens collègues mais sans savoir qui ils sont ! J’aimais déjà l’idée avant, mais alors là, c’est encore mieux ! Ils bossent chacun dans le même sens et ils l’ignorent ! C’est vraiment une spirale de ouf.

Arf… Ron raconte à quel point on a pu lui poser des questions sans fin concernant la cicatrice de Kara… « Ok, you wanna know what happened with that ? Let’s do this ! »

C’est chou. Il paraît que la petite qui joue Casey est une des meilleures petites actrices avec lesquelles Ron ait jamais travaillé. Qu’elle a fait des trucs vraiment bien avec Katee, que c’était très sympa et très drôle. C’est vraiment difficile de trouver des enfants acteurs, surtout aussi jeunes. A l’origine, la découverte de la fille de Kara devait se faire à la fin de l’épisode précédent. « Kara, meet your daughter. » Boum, the end.

(Ok, donc soit ils baillent, soit ils se galochent, là.)

Tiens donc. Paraît que c’était le Pegasus qui était supposé aller chercher les occupés. Marrant, ça. Et que ça devait expliquer des trucs qui se passent plus tard. Gloups ?

Hé hé hé, la gifle de Laura à Tigh. Oh c’est adorable. Paraît que Michael Hogan est un mec hyper-modeste, qui fait très peu d’interviews, il en refuse beaucoup. Il estime qu’on s’en tape, de ce qu’il pense, que ce n’est pas le propos. Oh je trouve ça délicieux ! Avec une bouille de nounours revêche comme ça, c’est adorablement anachronique ! Un vrai rêveur, ce colonel Tigh !

Mrs. Ron : « And he’s an actor ??? »
Ron : « I know !!! »

Et pourtant, MH adore la série. Mais non, c’est pas son truc, il n’aime pas se mettre en avant.

Arf ! Encore mieux ! De tous les personnages de la série, Ron déclare s’identifier le plus à Saul Tigh.

Madame est catastrophée. Elle trouve que Tigh, c’est le pire exemple de ce qui peut arriver aux gens en temps de guerre. Au niveau évolution du personnage. Sans doute veut-elle parler du coup de la loi martiale puis des attentats-suicide. Mais Ron a de la sympathie pour ce point de vue-là, il le comprend.

Madame Ron est horrifiée par la vue de Casey étendue dans les escaliers avec du sang autour d’elle. Ron dit qu’il sait que c’était la pire chose possible et que pourtant, il a écrit cette scène. Il voulait que Kara ait peur. Et le public aussi. Il voulait que Kara dépasse l’idée que c’est un piège.

« You gotta love Cally. » Ca le fait marrer. Il trouve marrante la scène où Cally est enfermée. « She’s such a nymph of a girl, but such a fireball ! »

Ron a vraiment l’art de la formulation. C’est décidé, lui et moi, c’est pour la vie ! J’imagine d’ici :

Ron : « La Sorcière ? Ah oui, elle m’a vraiment écrit les meilleures répliques de Starbuck. »

De rien, chou…

Ron se bidonne en repensant à l’oreille du prisonnier à bord de l’Astral Queen. « She’s so hard-core, I love Cally ! »

Ron (qui répète les paroles de Cally ) : « Frak you, Sharon, you stupid fraked-up Cylon ! »

Et ça l’amuse énormément d’avoir réuni les deux femmes de Tyrol. Ron, you perv’ !

Madame avait oublié.

(Ron, you really gotta get divorced… )

(Ptain, cette méga-quiche ne se souvient plus de qui est Caprica Six qu’elle mélange avec Gina ! Ron ! Ron ! C’est pas possible ! Il faut agir !)

Ah. Ron dit que l’équipe ne voulait pas que Sharon reste toujours dans la cellule. Ce n’était pas intéressant. La solution était de la réintégrer d’autant qu’Adama VEUT croire en elle.

Ron est pété de rire. Le coup du « twist » et du « swirl » d’Ellen est un hommage à Seinfeld dont il est très fan. Et il est très fier de la performance de Kate Vernon parce qu’il sait à quel point c’est difficile de jouer ce genre de scène. Merci, Ron. C’est exactement ce que je disais. Quand on se souvient des débuts du personnage… C’est remarquable.

Ah, petit détail inutile donc indispensable : oui, les barbes de Michael Hogan et Aaron Douglas sont de vraies barbes !

Arf. Ron imite l’accent canadien de Michael Hogan ! Je suis super contente qu’il parle autant de lui, dans les autres podcasts, je ne l’ai jamais entendu en parler autant.

Oh, Mrs. Ron a un faible pour Anders. Ron en profite pour dire qu’effectivement, Anders est devenu un personnage important et que l’acteur n’y est pas étranger.

Ron : « I’m so into Anders ! »

Merci, Ron. Il évoque le parallèle dont j’ai parlé dans ma récap, concernant le recommencement d’Anders, voué à faire la même chose sur deux planètes différentes.

La fin de l’épisode est un hommage à la Grande Evasion…

Et voilà ! C’était vraiment chouette… 😉