Categories Menu

Le Diable s’habille en Prada

Pour de vrai, cette fois !

Ah, un vrai moment de girliness avec les keupines ! Bon, autant être claire, à part deux ou trois tenues franchement réussies, je la préfère limite avant, moi, Andy ! Oui bon, certains de ses pulls sont dignes du Père Noël est une ordure (ils y sont allés un tout petit fort, quand même, notamment l’acrylique bleu, là, franchement, qui porte encore ça ? Même les concierges n’en veulent plus… Euh. Je n’ai rien contre les concierges, hein ? J’adore les concierges. J’en ai une vachement sympa, d’ailleurs !).

Bref. Le problème, c’est que ça a beau être une critique de l’univers de la mode prout-prout, mine de rien, par moment, c’est insupportable. Je ne connais pas du tout ce milieu, mais j’espère que c’est super cliché. Si c’est pas le cas, il y a de quoi se faire beaucoup beaucoup de souci. Et mon petit doigt me dit que ce n’est peut-être pas si exagéré que ça. Donc je m’interroge : est-ce que c’est bien de faire une critique acerbe ? Ou est-ce que c’est pas bien de justement décrire ce milieu comme ça ? J’ai pas encore décidé. Toujours est-il qu’outre le côté comédie, ça gratte un peu quand même.

Bon, je suppose que j’intellectualise un poil trop, sur ce coup-là…

Parlons plutôt de Meryl Streep en salope glacée. Rah. Elle est fa-bu-leuse ! Magnifique, féroce, une vraie Cruella ! Le mieux, c’est encore cette petite voix très douce et posée qui la rend encore plus diabolique. Difficile pour moi de me souvenir qu’elle m’avait fait craquer dans « Out of Africa » il y a quinze ans. En tous cas, elle est parfaite. Le personnage est génial, délicieusement diabolique. On attend avec impatience la prochaine de ses crasses. On est suspendu à ses vannes. C’est jouissard à mort.

A part ça bien sûr, pas grand-chose d’inattendu dans le film. Je n’avais pas lu le livre parce que dans le genre bouquins de gonzesse, la lecture de Bridget Jones m’avait comblée pour dix ans, donc je ne connaissais pas du tout l’histoire.

Ok, je reconnais avoir émis un profond soupir d’aise et d’envie, un discret « gnihii » (et je n’ai pas été la seule) quand Nigel ouvre à Andy la porte du sacrosaint dressing et commence à lui choisir des sapes et des pompes et de ouf. Rââââââh ! Pire que Pretty Woman sur Rodeo Drive ! Là, pardon, mais toute nana digne de ce nom est obligée de baver un peu. C’est consternant, mais c’est comme ça. *soupir*

Au final : le rythme est bon, on ne s’ennuie jamais, c’est enlevé, rien que le générique est collector, et c’est souvent le plus important dans ce genre de comédies. Juste dommage qu’il y ait ce petit côté « morale » sur la fin. Même si on se réjouit du happy end, c’est un peu cucul sur les bords… Donc bon divertissement, peut-être un poil moins drôle qu’on pourrait l’imaginer, mais très agréable. Cela dit, sans Meryl Streep, ça n’aurait probablement jamais tenu la route…

Posted by on Oct 1, 2006 in DVD, cinéma, et autres... | 2 comments

2 Comments

  1. Je suis dans le bouquin jusqu’au cou (entre deux réunions, deux calins et deux enguelades) et il est franchement sympa (plus que Bridget à mon humble avis).
    Je pense que le film passera par moi aussi, ne fût-ce que pour le visuel et Meryl, of course!

    Toi aussi, t’avais craqué pour Out of Africa… Et t’as lu le livre de Blixen?

  2. Vi, bien sûr… 😉

Post a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top