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Episode 118 : Six meetings before lunch

Cette série est formidable… Elle pourrait même faire comprendre à certains simples d’esprit à quel point la politique, ce n’est pas juste choisir blanc ou choisir noir. Mais bon… Quand je pense que dans un an on repasse dans les urnes…

Bref, là n’est pas le propos… Quoique si… J’ai particulièrement apprécié une chose dans les derniers épisodes vus. Le débat sur les homosexuels dans l’armée. Bartlet, il est pour. Alors est-ce qu’il s’exprime ouvertement là-dessus ? Est-ce qu’il propose une loi ? Est-ce qu’il fait avancer le schmilblick ? Eh ben non. Pourquoi ? Parce que les gens ne sont pas prêts pour ça. Parce que la majorité de la population est contre. Parce que ça ferait un tollé. Parce que ça ferait reculer d’un bond tous les progrès accomplis en plusieurs décennies pour la reconnaissance des droits des homos. Ca, c’est son discours, donc. A justement un gars qui lui fait du chantage pour qu’il dise ouvertement ce qu’il en pense. Tout en oeuvrant discrètement justement pour que ça avance. Tout en travaillant au corps les militaires pour que ça passe un jour, eux qui sont persuadés que ça bouleverserait trop l’armée et que c’est pas là qu’on fait des réformes sociales. Sauf que le chef d’Etat-major, il est black, et qu’il y a cinquante ans, les blacks dans l’armée, c’était les sous-merdes. Sans donner de vraies réponses, et sans vouloir donner un avis définitif sur la chose, je trouve que ça éclaire pas mal les pourquois et les comments. Y a pas de solution idéale, Bartlet c’est pas un enfant de choeur, des fois je trouve même que c’est un gros con un peu mou peut-être même capable de s’étouffer avec un bretzel, mais au moins, ça montre que c’est pas si « simple ». C’est tellement de choses auxquelles on ne pense pas forcément… Ca va tellement plus loin que « faire ce qu’on pense être bien ». Quelle vie de iench, tout de même…

Enfin bref, tous ces tenants et aboutissants rendent toujours autant la chose passionnante à regarder. Et c’est plutôt sympa ensuite de projeter un peu ça dans le monde réel.

A part ça, y a quand même des perles…

Sam Seaborn, dircom adjoint, aimerait bien sortir avec Mal, prof de son état, et fille du secrétaire général, Leo McGarry… qui avec un cynisme magnifique fait absolument tout pour passer l’envie à sa fille de se taper un mec marié avec son boulot… Evidemment, les deux tourtereaux en sont parfaitement conscients, mais visiblement, ça les amuse de jouer le jeu… et donc de se prendre le bec à la moindre occase. D’ailleurs, là, c’est le cas. Et Mallory est furieuse parce que son père lui a montré un rapport sur l’enseignement rédigé par Sam…

Mallory : Dad, I’m sorry, but Sam’s asked me to have lunch with him and I need your permission.
Leo : What do you need my permission to have lunch for ?
Mallory : Sam ?
Sam : She says she always asks her father’s permission before she has lunch with fascists.
Leo : Oh. Yeah, okay !

Ouarf !! J’adore ce côté tellement sérieux et d’un coup, paf, ça bascule !

Autre « cas » fameux dans cet épisode, un homme politique descendant d’esclaves noirs qui demande réparation aux Etats-Unis pour ces ancêtres, genre plus d’un trillion de dollars, quoi. C’est Josh Lyman qui gère le truc. Alors forcément, avec Josh, on part tout de suite dans l’humoir noir qui fait grincer des dents… et qui moi me fait m’esclaffer parce que j’adore la mauvaise foi… donc après avoir expliqué que pour obtenir une telle somme, il faudrait au moins vendre le Texas et la marine nationale…

Josh : You know, Jeff… I’d love to give you the money, I really would. But I’m a little short of cash right now. It seems the S.S. officer forgot to give my grandfather his wallet back when he let him out of Birkenau.

J’adore ! Je suis fan ! Qu’un mec me sorte ça dans la vie réelle et je suis toute à lui ! Oui je sais, d’un seul coup, ma misère sentimentale s’explique, n’est-ce pas ?

Tout ça pour dire que… Josh Lyman = personnage préféré de la Sorcière ! Et que je vais finir la saison 1 aujourd’hui. Et que j’ai trop hâte de voir comment va se passer la campagne de réélection de Bartlet ! Saison 3, j’imagine…

Posted by on Mai 27, 2006 in The West Wing | 4 comments

4 Comments

  1. C’est sûr que si tu en es à la saison 1, tu te prépares quelques bonnes soirées.
    Je l’ai déjà dit, mais à part la 7ème et dernière saison un peu plus faible (car trop didactique), ça reste du tout bon presque jusqu’au bout.

    Moi j’aimais beaucoup le général noir (déjà là en saison 1 ? je ne sais plus) qui n’est nul autre que… Kunta Kinte !!! (mais si ! dans Racines !!!)

  2. Ah ouais ?? Je n’ai jamais regardé cette série de bout en bout, cela dit. Il est très très classe le chef d’état major. J’adore comme il remet bien en place les sous-fifres, là, juste en passant, l’air de rien… Ca calme ! Si c’est bien lui, il apparaît dès les premiers épisodes. Dès en fait l’épisode où se pose la question de riposter contre les Syriens qui ont descendu un avion américain. Le chef d’Etat major propose plusieurs cibles tactiques à Bartlet qui veut tout faire péter, et finalement, il parvient à le raisonner. Très bon personnage, discret mais super crédible. Il me reste un épisode. Je commence à vachement m’attacher aux persos, surtout Josh, C.J. et Toby. Et je ne pensais pas que ce serait le cas, mais le personnage de Charlie est pas mal non plus. J’accroche moins à Mandy que finalement on ne voit pas très souvent, et Sam est un tout petit peu trop parfait pour moi. Et j’attends vraiment de voir plus la first lady parce qu’elle est TERRIBLE !!!

  3. cendizuit ! deucendizuit ! la laaa la la…
    .
    .
    .
    Pardon.
    Saleté de pub !
    Euh sinon (histoire de ne pas être trop HS) ça à l’air pas mal West Wing, ça fait partie des séries que je dois voir mais trop flemmard pour m’y mettre.

  4. Ouaip c’est drôlement vachement bien… Ah moi par contre, c’est plutôt cendizuitzérozérohuit… Je sais pas pourquoi, elle me reste plus dans la tête que Véronique et Davina…

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