Categories Menu

512 : Everyone’s waiting

Franchement, quand on regarde allez… les trente premières minutes de cet épisode, on ne s’attend pas du tout à la claque qu’on va prendre. A posteriori, je me dis que peu importe ce qu’on m’avait dit avant, jamais je n’aurais pu m’attendre à ça. Et c’est vrai qu’on est au bord (et plus qu’au bord, en ce qui me concerne) de l’agacement en regardant ces premières minutes. On n’en peut juste plus. C’est trop de souffrance, trop de cauchemar, trop d’horreur. Je n’aurais jamais pu revoir cette première demi-heure si je n’avais eu la certitude que derrière il y aurait enfin un peu de lumière.

Parce que oh my god, dès les premières secondes. Argh, c’est pas possible, un vrai trou noir…

On reprend là où on s’était arrêtés, à l’accouchement de Brenda. Et aucun cri de bébé, rien, juste des têtes de déterrés et des toubibs trop occupés à ranimer la petite pour s’occuper de la mère.

Nan, putain, nan !!!

Du côté de David, c’est guère mieux. Il est complètement paumé, sous médocs, il craque grave, au point que Keith lui demande de partir quelques temps, histoire de se remettre sur pied.

Pffff… 🙁

Claire, elle, retrouve Ted, le mec le plus improbable de sa vie…

Claire : « Oh my god, you must be the most unhip person I’ve ever met. »

Et pourtant…

Pauvre Brenda. Sa petite fille a survécu mais elle risque d’avoir des séquelles à vie, et Nate (ou plutôt son bâtard de fantôme) n’est pas franchement encourageant.

Je ne parle même pas de Ruth qui vient également de perdre Maya puisqu’elle a promis à Brenda après son accouchement de la lui rendre quand elle ramènerait Willa à la maison.

La pauvre Ruth est complètement effondrée. Vide.

Ruth : « Each day I feel worse. More empty. More dead. »

Alors George lui propose de s’occuper d’elle comme elle l’a fait lorsqu’il en avait tellement besoin.

Et là, l’épisode bascule.

D’abord, Claire reçoit un coup de fil de New York, d’une boîte de photo où elle a été pistonnée par une âme charitable et anonyme pour entrer en tant qu’assistante. Il s’avère ensuite que ce généreux piston n’est autre qu’Olivier, le mec de Margaret Chenowith qui gagate grave devant la petite Willa !

Puis, à l’occasion d’un nouveau cauchemar, David se retrouve cette fois à riposter face aux attaques de la fameuse capuche rouge, et découvre qu’en fait, c’est son visage terrorisé qui se cache derrière…

(Très très bon, ça, fameux, même.)

Dans le même temps, alors que le funérarium et la maison sont mis en vente car Rico a l’intention de monter sa propre affaire, Keith suggère à David de racheter les parts de Rico et de Brenda, et de s’installer dans la maison.

(Pendant tout l’épisode, je me suis demandée ce qui serait le mieux pour eux : tout quitter, ou rester. Et ça m’aurait fait mal au coeur que la maison soit vendue… )

Ruth est frappée par certaines évidences : « My entire life I’ve been wearing clothes that I hate. »

Dans la foulée, elle refuse l’invitation de George de venir vivre chez lui. Mais elle veut bien continuer à sortir avec lui.

Et puis enfin, elle a ce geste admirable. Elle téléphone à Maggie, la fille de George, et lui demande si dans ses derniers instants, Nate était heureux.

Maggie : « Yes. He was very happy. »

Apaisée, elle offre à Brenda toute son aide pour élever ses enfants, parce que la pauvre Brenda est toujours morte d’inquiétude pour sa plus petite…

Alors elle accepte avec reconnaissance.

Et là, j’en reviens pas que je commence à chialer quand Claire dit à sa mère qu’elle veut rester près d’elle.

La voyant pleurer sur son album photo, Claire, qui a décidé de partir pour New York, déclare qu’elle veut rester à la maison, et tout faire pour qu’elle se sente mieux.

Sur quoi, Ruth la sermonne en lui disant qu’elle doit partir à tout prix…

En pleine nuit, chez Brenda…

« Hi, we’ve never met, I’m Nathaniel. »

Oui, le même Nathaniel qui est mort le jour où Brenda a débarqué dans la vie des Fisher.

Enfin, elle arrive à faire la paix avec Nate… et à le réconcilier (dans sa tête du moins) avec sa petite fille.

Nate : « I love her so much and I always will. »

Plusieurs mois plus tard, je pense, la veille de son départ, après avoir fait ses adieux à Ted, Claire reçoit un coup de fil de New York où son taf a été supprimé à cause d’une restructuration. Nate vient lui apporter conseil…

Nate : « You can’t stay here ! »

Claire décide alors de ne rien dire et de partir quand même, d’autant que sa mère a débloqué son argent hérité à la mort de Nathaniel. Elle tentera donc quand même le coup à New York. La veille, un grand dîner familial est organisé en son honneur dans la maison reprise par David et Keith, et redécorée de fond en comble. On notera avec amusement que seule la table de la cuisine n’a pas changé. J’ai trouvé ce clin d’oeil totalement adorable.

Tous réunis autour du repas, ils évoquent en riant le passé, les vieux souvenirs avec Nate, et finissent par trinquer à sa mémoire.

Et le voilà, le vrai chef de famille…

Comment a-t-on jamais pu en douter ?

Le lendemain matin, Claire s’apprête à quitter Fisher and Sons…

(Même pas la peine de dire comment je chiale, là tout de suite… )

Et elle prend le volant en sanglotant…

(Comme nous tous, d’ailleurs… )

Et maintenant, interdiction PLUS QUE FORMELLE à quiconque n’a pas vu la fin de la série de cliquer ici. Dérogation spéciale à Tequila. Pour le reste, sachez que vous brûlerez en enfer jusqu’à la fin des temps si vous OSEZ vous spoiler la fin de cette merveilleuse série. Vous êtes prévenus. Une, deux, trois, on y va.

Franchement, quand on regarde allez… les trente premières minutes de cet épisode, on ne s’attend pas du tout à la claque qu’on va prendre. A posteriori, je me dis que peu importe ce qu’on m’avait dit avant, jamais je n’aurais pu m’attendre à ça. Et c’est vrai qu’on est au bord (et plus qu’au bord, en ce qui me concerne) de l’agacement en regardant ces premières minutes. On n’en peut juste plus. C’est trop de souffrance, trop de cauchemar, trop d’horreur. Je n’aurais jamais pu revoir cette première demi-heure si je n’avais eu la certitude que derrière il y aurait enfin un peu de lumière. Parce que oh my god, dès les premières secondes. Argh, c’est pas possible, un vrai trou noir… On reprend là où on s’était arrêtés, à l’accouchement de Brenda. Et aucun cri de bébé, rien, juste des têtes de déterrés et des toubibs trop occupés à ranimer la petite pour s’occuper de la mère. Nan, putain, nan !!! Du côté de David, c’est guère mieux....

La Suite

Posted by on Fév 18, 2007 in Six Feet Under | 23 comments

511 : Static

Avant-dernier épisode de SFU… Hum… Je ferais mieux d’aller faire mes courses, mais j’ai la très ferme intention de regarder le dernier épisode demain et d’en finir. Une bonne fois pour toute…

Si vous n’avez jamais été franchement fan de David Fisher, c’est que vous l’étiez mais que vous ne le saviez pas. Et là, vous vous rendez compte à quel point vous aimez ce personnage…

Peut-être parce qu’il n’a jamais affiché une telle détresse que dans cet épisode et celui d’avant. Et parce que sans la proximité éclatante de son frangin, on se rend compte à quel point il est beau.

Avant-dernier épisode de SFU… Hum… Je ferais mieux d’aller faire mes courses, mais j’ai la très ferme intention de regarder le dernier épisode demain et d’en finir. Une bonne fois pour toute… Si vous n’avez jamais été franchement fan de David Fisher, c’est que vous l’étiez mais que vous ne le saviez pas. Et là, vous vous rendez compte à quel point vous aimez ce personnage… Peut-être parce qu’il n’a jamais affiché une telle détresse que dans cet épisode et celui d’avant. Et parce que sans la proximité éclatante de son frangin, on se rend compte à quel point il est...

La Suite

Posted by on Fév 1, 2007 in Six Feet Under | 3 comments

510 : All alone

(Idem que le précédent, je reposte ce billet tel quel… Si ce n’est qu’en le relisant, je trouve qu’on ne ressent pas assez la violence des émotions des personnages, dans cet épisode. Mais bon. Pas touche.)

Ok, SFU, you win, I loose.

Cinquante quatre minutes de sanglots. *s’en va changer sa taie d’oreiller*

Commentaire à venir.

Edit : There we go.

Ne cliquez que si vous avez bien mangé, fêté décemment Noël et le nouvel an, une famille qui vous aime à la maison, un boulot qui vous épanouit, un chien qui vient vous lécher les mains quand vous rentrez le soir et un gros pot de Nutella dans le placard.

Si vous ne remplissez pas toutes ces conditions, passez votre chemin…

(Idem que le précédent, je reposte ce billet tel quel… Si ce n’est qu’en le relisant, je trouve qu’on ne ressent pas assez la violence des émotions des personnages, dans cet épisode. Mais bon. Pas touche.) Ok, SFU, you win, I loose. Cinquante quatre minutes de sanglots. *s’en va changer sa taie d’oreiller* Commentaire à venir. Edit : There we go. Ne cliquez que si vous avez bien mangé, fêté décemment Noël et le nouvel an, une famille qui vous aime à la maison, un boulot qui vous épanouit, un chien qui vient vous lécher les mains quand vous rentrez le soir et un gros pot de Nutella dans le placard. Si vous ne remplissez pas toutes ces conditions, passez votre chemin… Donc voilà. Je le savais. Cet épisode, c’est le pourquoi du comment de toute la série. Et c’est là que l’on comprend toute l’ampleur de la logique de la mort de Nate. Parce que cette série, elle parle de la mort. Et qu’après tous ces morts anonymes qui...

La Suite

Posted by on Jan 28, 2007 in Six Feet Under | 25 comments

509 : Ecotone

Si, et seulement si vous avez le moral, cliquez ici… Et bonne chance, surtout.

(Je n’ai absolument rien changé à cette note, j’ai voulu qu’elle reste telle que je l’ai rédigée au début du mois, juste après avoir vu l’épisode, c’est d’ailleurs pour cela que j’avais sauté les notes que j’avais en retard. Depuis, j’ai compris d’autres choses qui ont pris leur sens avec la fin de la série, mais je préfère que cela reste tel quel. J’en reparlerai au moment de parler des deux derniers épisodes.)

Si, et seulement si vous avez le moral, cliquez ici… Et bonne chance, surtout. (Je n’ai absolument rien changé à cette note, j’ai voulu qu’elle reste telle que je l’ai rédigée au début du mois, juste après avoir vu l’épisode, c’est d’ailleurs pour cela que j’avais sauté les notes que j’avais en retard. Depuis, j’ai compris d’autres choses qui ont pris leur sens avec la fin de la série, mais je préfère que cela reste tel quel. J’en reparlerai au moment de parler des deux derniers épisodes.) Déjà, très classe. Le mort du jour est un joggeur qui se fait faucher par un cougar. Yiha ! Alors ok. Après s’être tapé Maggie, la fille de George, certes, Nate n’est pas mort d’une hémorragie cérébrale. Ce serait bien trop facile. Non, il faut encore que sa famille en chie un petit peu, sinon ce ne serait pas drôle. Alors voilà cette gourde de Maggie (qui est gentille, mais bon, voilà, quoi… ) avec un gros bout de viande chez elle. Ambulances,...

La Suite

Posted by on Jan 28, 2007 in Six Feet Under | 11 comments

Top