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707 : The debate

Vous ne pouvez imaginer mon désarroi au moment de regarder cet épisode. Enfermée dans un chambre de trois mètres carrés chez mes parents, au fin fond de la pampa varoise, sans internet, sans rien. Et surtout, surtout, face à des sourires polis chaque fois que je me mettais à brâmer : « UN EPISODE EN DIRECT, MAIS TU TE RENDS PAS COOOOMPTE ?!? »

Et de fait, non, personne ne s’est rendu compte. C’est là l’ennui d’avoir des parents totalement hermétiques au concept de série télévisée, excepté Chouchou et Loulou pour l’une et les fossiles de quarante ans où qu’on voit les fils pour l’autre. Comment ces gens ont-il pu me concevoir, je me le demande.

Vous ne pouvez imaginer mon désarroi au moment de regarder cet épisode. Enfermée dans un chambre de trois mètres carrés chez mes parents, au fin fond de la pampa varoise, sans internet, sans rien. Et surtout, surtout, face à des sourires polis chaque fois que je me mettais à brâmer : « UN EPISODE EN DIRECT, MAIS TU TE RENDS PAS COOOOMPTE ?!? » Et de fait, non, personne ne s’est rendu compte. C’est là l’ennui d’avoir des parents totalement hermétiques au concept de série télévisée, excepté Chouchou et Loulou pour l’une et les fossiles de quarante ans où qu’on voit les fils pour l’autre. Comment ces gens ont-il pu me concevoir, je me le...

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Posted by on Jan 13, 2008 in The West Wing | 11 comments

706 : The Al Smith dinner

La colère est un sentiment facile. Rien de tel pour planquer n’importe quel autre émoi qu’un petit coup de colère. Perso, c’est un stratagème que j’utilise avec parcimonie même s’il a pour avantage de faire flipper l’adversaire ce qui laisse le temps de chercher d’autres arguments pendant que l’autre se décompose.
Voilà exactement ce que je me suis dit quand Josh Lyman passe par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel en découvrant Donna Moss en porte-parole de SON candidat, à la télé, comme tout le monde. Lui voulait une mère de famille au look inoffensif pour faire passer un message fort concernant Vinick, pas de souci lui répondent les branleurs de son équipe, on a trouvé encore mieux, une vraie « Dairy Queen » (superbement sous-titré « elle ressemble à un verre de lait », ce qui est terriblement vrai), ça va être du tonnerre. Et c’est bien le tonnerre, que dis-je, la foudre, que dis-je la grêle, voire même une nuée de sauterelles qui s’abat sur la tête du pauvre Josh lorsqu’il découvre la fameuse Dairy Queen (qu’on avait vu venir à mille kilomètres, si je puis me permettre).

La colère est un sentiment facile. Rien de tel pour planquer n’importe quel autre émoi qu’un petit coup de colère. Perso, c’est un stratagème que j’utilise avec parcimonie même s’il a pour avantage de faire flipper l’adversaire ce qui laisse le temps de chercher d’autres arguments pendant que l’autre se décompose. Voilà exactement ce que je me suis dit quand Josh Lyman passe par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel en découvrant Donna Moss en porte-parole de SON candidat, à la télé, comme tout le monde. Lui voulait une mère de famille au look inoffensif pour faire passer un message fort concernant Vinick, pas de souci lui répondent les branleurs de son équipe, on a trouvé encore mieux, une vraie « Dairy Queen » (superbement sous-titré « elle ressemble à un verre de lait », ce qui est terriblement vrai), ça va être du tonnerre. Et c’est bien le tonnerre, que dis-je, la foudre, que dis-je la grêle, voire même une nuée de sauterelles qui s’abat sur la tête du pauvre Josh lorsqu’il découvre...

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Posted by on Jan 12, 2008 in The West Wing | 8 comments

705 : Here today

Après le suspense insoutenable du dernier épisode, on retrouve la Maison Blanche exactement là où on l’avait laissée, c’est-à-dire entre autres au 1600 Pennsylvania Avenue, mais surtout au « I did it » de Toby Ziegler. Et là, manman, comment que ça tourne au vinaigre en moins de trois secondes.

Toby : I just didn’t want you to think…
C.J. : We really can’t have any further conversation without Counsel present.

Game over, Toby.

Tout l’épisode va se jouer dans le ballet des avocats et des conseillers juridiques… notamment le redoutable Babish qu’on aurait préféré ne pas retrouver du tout, vu qu’on sait tous que s’il y en a un qui sait faire pression, c’est lui.

Après le suspense insoutenable du dernier épisode, on retrouve la Maison Blanche exactement là où on l’avait laissée, c’est-à-dire entre autres au 1600 Pennsylvania Avenue, mais surtout au « I did it » de Toby Ziegler. Et là, manman, comment que ça tourne au vinaigre en moins de trois secondes. Toby : I just didn’t want you to think… C.J. : We really can’t have any further conversation without Counsel present. Game over, Toby. Tout l’épisode va se jouer dans le ballet des avocats et des conseillers juridiques… notamment le redoutable Babish qu’on aurait préféré ne pas retrouver du tout, vu qu’on sait tous que s’il y en a un qui sait faire pression, c’est...

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Posted by on Jan 10, 2008 in The West Wing | 3 comments

704 : Mr Frost

Ou comment se repassionner pour une série en la reviewant trois semaines après l’avoir terminée… Très fort, The West Wing.

Désolée pour ceux qui aimeraient me voir reviewer autre chose, mais ça me fait tellement plaisir de revenir sur ces épisodes qu’il est hors de question que je me prive de ça. Surtout étant donné qu’il n’y a vraiment pas grand-chose à se mettre sous la dent pour l’instant. Je ne suis pas très fan des épisodes épars qu’on balance pour racler les fonds de tiroirs… Je promets cependant de reviewer le dernier DH avant la fin de la semaine…

Ou comment se repassionner pour une série en la reviewant trois semaines après l’avoir terminée… Très fort, The West Wing. Désolée pour ceux qui aimeraient me voir reviewer autre chose, mais ça me fait tellement plaisir de revenir sur ces épisodes qu’il est hors de question que je me prive de ça. Surtout étant donné qu’il n’y a vraiment pas grand-chose à se mettre sous la dent pour l’instant. Je ne suis pas très fan des épisodes épars qu’on balance pour racler les fonds de tiroirs… Je promets cependant de reviewer le dernier DH avant la fin de la...

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Posted by on Jan 7, 2008 in The West Wing | 4 comments

703 : Message of the week

Comme je le laissais entendre dans l’épisode précédent, faire campagne pour la présidentielle, c’est savoir ménager la chèvre et le chou. Et dans le cas d’Arnie Vinick, faire campagne contre le premier candidat latino de l’histoire des Etats-Unis, c’est aussi ne pas pour autant renier le vote des basanés qui jusqu’à présent lui a toujours porté bonheur. Sauf que là, c’est pas si simple.

Coup de projecteur, donc, sur la campagne Vinick. Si dans le dernier épisode, on a mis le nez dans les petits problèmes de la campagne de Matt Santos, côté républicain, ça ne glisse pas forcément comme dans du beurre non plus.

Comme je le laissais entendre dans l’épisode précédent, faire campagne pour la présidentielle, c’est savoir ménager la chèvre et le chou. Et dans le cas d’Arnie Vinick, faire campagne contre le premier candidat latino de l’histoire des Etats-Unis, c’est aussi ne pas pour autant renier le vote des basanés qui jusqu’à présent lui a toujours porté bonheur. Sauf que là, c’est pas si simple. Coup de projecteur, donc, sur la campagne Vinick. Si dans le dernier épisode, on a mis le nez dans les petits problèmes de la campagne de Matt Santos, côté républicain, ça ne glisse pas forcément comme dans du beurre non...

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Posted by on Jan 7, 2008 in The West Wing | 2 comments

702 : The mommy problem

Je vous préviens qu’au cas où vous ne l’auriez pas compris, jusqu’à l’élection en elle-même, c’est-à-dire l’épisode 13 ou 14 de la saison 7, ces reviews, ça va être « Josh Lyman : fulgurance de l’esprit et génie stratégique ». Et ce jusqu’à l’écoeurement, mon seuil de tolérance à ma propre fanattitude étant très élevé. A vous donc de sauter quelques paragraphes si vous trouvez que j’en fais trop.

Pour les courageux, donc, recueillons-nous devant cette phrase IMMENSE signée Sa Magnificence : « People think campaigns are about two competing answers to the same question. They’re not. They’re in a fight over the question itself. »

Je vous préviens qu’au cas où vous ne l’auriez pas compris, jusqu’à l’élection en elle-même, c’est-à-dire l’épisode 13 ou 14 de la saison 7, ces reviews, ça va être « Josh Lyman : fulgurance de l’esprit et génie stratégique ». Et ce jusqu’à l’écoeurement, mon seuil de tolérance à ma propre fanattitude étant très élevé. A vous donc de sauter quelques paragraphes si vous trouvez que j’en fais trop. Pour les courageux, donc, recueillons-nous devant cette phrase IMMENSE signée Sa Magnificence : « People think campaigns are about two competing answers to the same question. They’re not. They’re in a fight over the question...

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Posted by on Jan 6, 2008 in The West Wing | 5 comments

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