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SENSE8 : Saison 1

Bonjour mes bons amis, bonjour !

Ah, ça faisait longtemps que je n’avais pas vu quelque chose m’ayant VRAIMENT donné envie de bloguer. Merci Sense8 : c’est cette série qui m’a donné envie de revenir plus souvent sur le blog.

Alors. Autant vous dire qu’en entamant la chose, j’avais des a priori énoooooormes. Non parce que les Wachowski, je respecte leur boulot et tout, mais habituellement, j’ai du mal à adhérer à leurs délires. Je ne me suis jamais vraiment remise de la trilogie Matrix. J’avais évidemment adoré le premier en son temps, mais les deux suivants, nan… pas possible. J’ai même failli quitter la salle pendant le deuxième. L’horreur.

Après ça, j’ai aimé V pour Vendetta (bien obligé, 1812, Londres, Hugo Weaving), mais j’ai trouvé Cloud Atlas ahurissant de prétention. Dommage car il y avait de jolies scènes et l’histoire était intrigante, mais franchement, pour qui se prennent ces gens ??

Avec Sense8, j’avais surtout peur de rater quelque chose. (C’est moche, mais c’est vrai.) Et je me suis dit que ce serait bien de regarder une série un peu… hum… hype, de temps en temps, parce que je suis en train de sérieusement croûtonner. Et les a priori, c’est mal. Et parfois, quand j’en ai eu, ben j’ai eu tort.

Du coup : méga bonne surprise et addiction au rendez-vous ! Rah, c’est si bon. Merci, Netflix ! Je vous jure et je vous répète que Netflix ne me file rien et que je paie mon abonnement comme vous autres mortels, ce qui est scandaleux, au passage. (Par contre, ça rend paresseux, Netflix, du coup j’ai plus envie de télécharger.)

Allez, venez, je vous raconte. Mais gare aux spoilers !

Tout commençait pourtant très mal.

Déjà, le générique long comme un jour sans pain. Et d’un chiant !

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Plus les noms qui font un peu peur et qui donnent envie de trop en attendre.
Je vous rappelle que J. Michael Straczynski est le créateur de Babylon 5.

Ensuite, je suis désolée que Hollywood foute une telle pression aux actrices de plus de trente ans (et je suis gentille), mais Daryl Hannah, c’est juste pas possible. J’ai eu envie de me sauver dès que je l’ai vue. Sans parler de Sayid-de-Lost qui est là sans être là, et que j’adore mais… euh là, je trouve qu’il n’a pas un rôle très excitant. (Pour ne pas dire chiant comme la mort.)

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Donc oui, maintenant, on encourage les actrices de Hollywood à ressembler à des dromadaires. Et non, je n’ai pas eu le courage d’éclaircir cette capture d’écran pour qu’on voie mieux.

En plus, la première scène, on n’y comprend absolument rien. Je sais que c’est à la mode de vous balancer en plein milieu d’un truc qui se passe pour accrocher le spectateur, mais moi, ça m’emmerde. Ici, c’est long, c’est gênant, une agonie très pénible, on a hâte que ça se termine.

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Du coup, tout ça vous a des relents de Lost avec du mystère mystérieux qu’on sent qu’on va se faire enfler et ça pareil, ça me fait CHI-ER.

Par contre, revoyez cette scène une fois que vous aurez regardé toute la saison, c’est fabuleux, on comprend tout. Et même l’épisode 1 en entier, il y a des choses très rigolotes. Vous y apprendrez par exemple que Wolfgang a très clairement un type de femme et que c’est un grand romantique. Chose qui a pu vous échapper par la suite. (Ah bon ?)

Bref.

Angelica : I see them.

Qui ça ? Ah, eux !

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Et là-dessus, Daryl Hannah se tire une balle. Bon, bon.

Après, ça s’arrange un peu parce qu’il y a le mec mignon de Stargate-Machin, là.

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Ah ah, bonjour, quoi.

Je vous avoue qu’il m’aura réellement fallu trois, quatre épisodes pour vraiment rentrer dedans. (Je parle de la série, hein.)
J’ai même dû joliment me forcer pour regarder le deuxième. Devant lequel je me suis endormie. Mais ça valait la peine.

En fin de compte, ce n’est pas vraiment le mystère mystérieux qui m’a happée. Bah non parce qu’ils sont gentils, les Wachowski, mais l’histoire de gens un peu spéciaux qui attirent l’attention d’un groupe mené par un grand méchant très méchant et terrifiant qui les voit comme une menace, comment dire…

Non, l’intéressant, dans cette histoire, ce sont les gens. Et quatre épisodes, c’est juste ce qu’il vous faut pour vous attacher à eux un truc de MA-LA-DE. (Mes bébés. ) Et ce grâce à une qualité d’écriture irréprochable.

Les 8 en question que voit Angelica avant de mourir et que Jonas (Sayid-de-Lost) est censé protéger, ce sont les Sens8, les « sensitifs » : 8 gens moyens – dont certains nettement plus moyens que les autres – disséminés aux quatre coins du monde, qui n’ont absolument rien en commun et qui, du jour au lendemain, après avoir vu Angelica se flinguer, se mettent à se « sentir ». C’est-à-dire qu’ils se voient les uns les autres, parviennent à se parler, à se toucher, voire à prendre la place de l’autre. (Ce qui est bien pratique par moments.)
Tout ça alors qu’ils sont à des milliers de kilomètres les uns des autres. Bref, une connexion mentale s’est établie entre eux.

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Ou comment être en prison en Corée du Sud et retrouver sa nouvelle BFF
sur les hauteurs de Londres pour s’envoyer un petit spliff.

Et mieux encore, petit à petit, ils arrivent à percevoir les émotions des autres. Les ressentis, les expériences se mêlent, chacun fait connaissance avec cette nouvelle partie de soi et découvre l’univers des autres de la façon la plus intime qui soit.

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Forever Capheus !

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Et ça donne des scènes de toute beauté, remplies d’émotion, car bien sûr, au-delà du fait que par la force des choses, sans se connaître, ils ne font qu’un, des affinités plus ou moins fortes se créent. (L’amouuuuuur !)

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« Buvons une petite bière à six mille kilomètres de distance, bébé. »

Forcément, quand on est un grand flic américain gentil avec des gros biscottos et affligé d’un complexe du sauveur à peu près aussi grand que l’Illinois, on craque totalement pour la fragile DJ islandaise. Mouh que c’est meugnon !

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« La vie de ma mère, on s’est jamais vu mais j’t’aime ! »

Bon, par contre, dans la vraie vie, on a un peu l’air d’un cornichon auprès des potes.

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« Euh, Will, tu euh… fais quoi, là ? »

Et forcément, quand on est un petit truand berlinois qui fait sauter des bagnoles à coup de bazooka…

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O.M.G. (= Oh. Mein. Gott.)

… on a sévèrement envie de connaître encore plus intimement la très choupette pharmacienne de Bombay qui s’effarouche de le voir à poil toutes les dix secondes. (Ces Allemands, alors, toujours la zigounette à l’air !)

- T'as maté. - Mais non, mais alors pas du tout, quoi. - Si t'as maté. - Bon d'accord, j'ai maté.

– T’as maté.
– Mais non, mais alors pas du tout, quoi.
– Si t’as maté.
– Bon d’accord, j’ai maté.

Mouh que c’est mimi !

Ces personnages, les 8 en question, ils sont super. J’ai eu beau me demander lesquels étaient mes préférés, c’est impossible de répondre, j’ai envie que tous aillent bien.

Que Lito, le Mexicain, star de telenovela, assume publiquement son homosexualité et retrouve bien vite son grand amour Hernando. (L’homme parfait !!!)

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Mouhouhouh, que je les aime ! <3

Et qu’il continue à faire sa diva, parce que c’est sublime.

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Que Riley, la DJ islandaise, se sorte de ses emmerdes de drogue à Londres et des griffes de Joseph Mawles, retrouve son Islande natale et se débarrasse de ses démons grâce aux bras musclééééés de sa nouvelle âme-sœur.

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Que Will, le flic de Chicago… bah qu’il reste tel qu’il est parce que bon, c’est le héros Américain parfait.

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Que Sun, la Coréenne hyper badass sorte de la prison où elle n’a rien à faire. (Sauf qu’en fait, je préfère son histoire depuis qu’elle y est.)

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Que Wolfgang, le Berlinois continue à se promener tout nu et à faire péter des bagnoles au bazooka fasse un peu le ménage dans ses fréquentations.

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Moi aussi, j’aurais maté.

Que Capheus alias « Van Damn » continue à être faaaabuleux, à s’émerveiller de tout et à gérer comme un chef toutes les emmerdes qu’il peut rencontrer au Kenya. (Et il y en a un paquet.)

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Qu’à Bombay, la sublime et pure Kala continue à avoir de beaux cheveux, parvienne à dire non à l’homme très beau, riche et sympa qu’elle doit épouser alors qu’elle n’y est même pas obligée, wtf ?? (En même temps c’est vrai qu’il est canon. Et riche. Mais en vrai on s’en fout parce qu’il danse TROP BIEN et qu’il n’y a que ça qui compte !)

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Euh, si elle veut pas, sinon y a moi !

Que Nomi continue à prendre ses hormones et reste avec Amanita même si cette dernière a un nom de champignon.

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Je ne vous raconte pas comme ça m’a perturbée de retrouver Martha Jones dans la… position où je l’ai retrouvée. J’eusse aimé être prévenue ! Par contre, si elle avait été aussi merveilleuse dans Doctor Who, jamais je n’aurais dit un seul mot contre Freema Agyeman. Elle crève l’écran et elle a l’air de s’éclater, dans cette série. Donc je croise mes verrues pour qu’il ne lui arrive pas un regrettable accident de chasse.

Une fois tous ces gens identifiés, présentés, et connus commence le grand bazar. C’est que chacun d’entre eux est pour une raison ou pour une autre dans le caca jusqu’au cou. Et le sauvetage de chacun grâce aux facultés des autres donne lieu à des scènes d’action pour le moins inédites et fabuleuses. Nomi est poursuivie par les grands méchants qui veulent la lobotomiser, saute dans une bagnole à San Francisco pour leur échapper et se souvient qu’elle ne sait pas conduire ? Capheus le Kényan prend sa place tout sourire : conduire dans des situations serrées, c’est son métier.

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Parce que voilà.

Lito doit casser du margoulin pour prouver qu’il est digne de l’amour de Hernando mais a l’âme d’un pleutre ? Pas de souci, se battre, c’est que Wolfgang sait faire de mieux.

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Lito lui rendra d’ailleurs la politesse à Berlin en lui évitant de se faire écraser la bobine faute de savoir mentir comme il faut. Lito est acteur et dans le placard, mentir, c’est son boulot.

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Lito, l’homme qui tombe à pic. En slip et avec une seule chaussette, mais bon.

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– Du coup, j’fais quoi ?
– Laisse-moi gérer, mon mignon.

Etc, etc, etc…

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Will : Mec, j’passais juste pour te dire que ton macchab’, là, il a un gilet pare-balles,
donc il risque de pas être tout à fait mort. Just sayin’ !

Et plein de trucs hilarants. Genre…

Lito, au Mexique : Raaaah, je me sens moche aujourd’hui, j’suis tout bouffi, nan mais laissez-moi tranquille je suis chafouin, j’ai mal au ventre et je veux mouriiiiir !
Sun, en Corée : Connasses de règles.

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De l’émotion, de l’action et du… sexe. On se retrouve quand même avec une magnifique part*uze virtuelle qui laissera un souvenir pour le moins humide à Will. Il n’en demandait pas tant, le pauvre !

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Le moment idéal pour que votre tendre moitié qui ne regarde pas la série
débarque dans la pièce, vous ne trouvez pas ? 😉

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« Eh merde, j’ai plus qu’à changer de slip. »

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Lito : Salut.
Will : On se connaît ?
Nomi : Bah ouais, on a baisé.

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Will… tellement, tellement, tellement flic à Chicago !

Bon, mais au-delà de tout ça, je crois que ce que j’ai le plus apprécié dans cette série, c’est sa diversité culturelle, raciale, spirituelle, humaine… ainsi que les sujets abordés et tout. Je ne vais pas souligner l’évidence, d’autant qu’on sent qu’il y a de l’autobiographie dedans.

Après, cette série a aussi ses petits défauts. Au début tout semble très décousu, mais petit à petit, les discordances s’assourdissent et le bordel se mue en quelque chose de bien foutu.
Certains personnages sont parfois un peu caricaturés, ça m’a par moments rappelé Heroes, avec ses qualités et ses failles (abyssales). Capheus et Sun sont un peu les Hiro de Sense8. Riley est Claire. (Qui ne s’est pas dit : Save the DJ, save the world ?)
Sense8 a plus de maturité, on va dire. (On verra ce que j’en pense après la saison 2 parce que le potentiel de foirage est énorme.) Mais elle surfe aussi sur la vague des personnages aux backgrounds différents connectés par quelque chose qui leur échappe. Ici, on a huit superhéros sans superpouvoirs. Mais à eux huit, ils forment un être potentiellement invincible.

Bref, Sense8, c’est une série fantastique, mais incroyablement vivante et réelle. Tout simplement aussi – et c’est là qu’elle surpasse bien d’autres productions de ce type – parce qu’elle a vraiment été filmée en Corée, en Islande, à Londres, à Nairobi, à San Francisco, à Mexico, à Chicago, à Berlin. Et ça se voit à fond.

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Ah oui, c’est bien l’Islande !

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Et la Gay Pride, c’est vraiment la Gay Pride !

La plupart des acteurs ont même été castés sur place. Un peu dommage qu’ils n’aient pas été jusqu’au bout, mais je comprends qu’on puisse craquer au casting pour le gars qui joue Capheus même s’il n’est pas vraiment kényan, ou la biquette qui joue Riley même si elle n’est pas vraiment islandaise.
Mieux encore, lorsqu’un personnage prend le rôle de l’autre, l’acteur a vraiment tourné dans le pays en question. (Si vous avez vu la série vous savez de quoi je parle, sinon, ça doit être un peu compliqué à capter.) Et ça, c’est quelque chose de très rare, ça donne à cette série une qualité cinématographique vraiment inédite. Quand on se rend compte de ça, on se met à vraiment admirer le travail de titan qu’il a dû falloir pour gérer cette production. C’est du grand cinéma.

Le petit plus pour moi, c’est que j’ai découvert cette série à un moment où j’avais volontairement choisi de m’exiler seule à l’autre bout de la Terre, et où j’ai pu m’émerveiller de la facilité avec laquelle je suis restée en contact avec ceux qui me sont chers. Ce petit truc qui fait qu’on est tellement contents de pouvoir se parler, presque plus que si on était à cinq minutes les uns des autres. Quelque part, cette distance, ça nous a rapprochés. C’était amusant de vivre cette expérience en découvrant cette série. Ça m’a tout de suite évoqué ça, et je pense que c’est de là que vient l’idée de Sense8. Finalement, aujourd’hui, on est tous à fond connectés les uns aux autres. Les cultures s’ouvrent et se mélangent, les frontières s’effacent.

Je trouve que c’est vraiment une série spéciale, une expérience nouvelle. En tout cas, moi, j’ai vraiment aimé.

Oh, et regardez comme ils ont l’air de s’amuser tous ensemble :

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Ça a l’air sympa, quand même, les coulisses de cette série. Si le making of vous intéresse, il existe. (Oui, sur Netflix, même !) Ça s’appelle « Sense 8, Creating the world ».

Allez, la suite en 2016 !

Posted by on Oct 6, 2015 in Sense 8 | 17 comments

17 Comments

  1. Ah bon, pas aimé Cloud Atlas ? Mé le toutéliageuh ! Mes émotions !

    Bizarrement moi c’est plus cette série que j’ai trouvé prétentieuse, avec ses défauts caricaturaux que je n’ai pas pu ignorer. Le ghetto de Chicago, les princesses en danger… Mais sinon des moments de grâce aussi, c’est sûr !

    Bref, si tu veux du WTF, je conseille la nouvelle saison de The Leftovers qui vient de reprendre. 🙂

    • Mais non, j’avais pas trop aimé… :-/ Enfin j’avais trouvé ça beau, mais tout était un peu too much pour moi.
      The Leftovers, je note. C’est sur Netflix ? 😀

  2. Je ne sais pas quoi dire de plus. Sense8 c’est vraiment mon coup de coeur 2015. J’en ai eu d’autres mais pas aussi important. C’est juste un bijou et j’ai été ravie (mais pas surprise) que la série soit renouvelée. En plus ils ont apparemment planifié les choses sur 5 saisons, donc on devrait éviter l’impro et les rattrapages WTF (les 8 acteurs ont signé pour 5 ans eux aussi)

    Je suis comme toi j’adore les 8 personnages. Que ce soit leurs qualités, leurs défauts et leur background. Et même leurs alliés quand ils en ont. Comparé à Lost qui me faisait parfois soupirer quand je voyais à quel personnage allait être consacré l’épisode (Sayid par ex 😉 ). Ici je suis contente de chaque apparition
    À propos de Freema Agyeman, Sense8 ne vient que confirmer que c’est le personnage de Martha qui avait un problème. Déjà dans The Carrie Diaries j’avais trouvé l’actrice pétillante et drôle.

    Sinon j’envisage vraiment l’abonnement à Netflix. Entre les très bonnes productions de séries et les rediffusions, c’est tentant !

    • Ben pour ce qui est de Michael Straczynski en tout cas, il me semble qu’il est du genre à tout planifier à l’avance.
      Dans B5, le départ de Michael O’Hare à la fin de la saison 1 avait un peu bouleversé ses plans, mais il a réussi à lui donner le rôle prévu et à retomber sur ses pattes.

  3. Comme Breched, Sense8 est mon gros gros coup de coeur 2015. Comme toi, il m’a fallu quelques épisodes pour vraiment apprécier mais une fois que j’ai été accrochée, ça en était fait de moi 🙂 En lisant ta chronique et en voyant les photos, j’ai d’ailleurs envie de revoir la série et ces personnages tous plus attachants les uns que les autres.

    • Ben du coup, j’étais contente de revoir quelques épisodes pour faire des captures d’écran ! 😉

  4. D’accord sur tout : la première scène, les gros gros clichés des premiers épisodes, et puis finalement, on se laisse prendre et on devient addict !
    Par exemple, Sun : plus stéréotypée, tu meurs. Mais finalement, c’est devenue l’un de mes personnages préférés. Et les scènes d’action sont vraiment bien, ce qui est trèèèès rare à la télévision.
    Lito et Wolfgang sont ceux qui m’ont donné envie de continuer. Probablement parce que ça se prend un peu moins au sérieux quand on est avec eux, surtout avec Lito.
    Pas fan de Will par contre, on a un peu l’impression qu’il a été mis là parce qu’il faut le héros américain de base… C’est un peu le problème des séries de Netflix qui essaient d’être plus ouvertes sur le monde (ce que j’apprécie énormément d’ailleurs), on se coltine souvent un personnage auquel le public américain est censé s’identifier mais dont on pourrait très bien se passer et qui est bien moins intéressant que les autres.
    Enfin bon, on va pas se plaindre non plus. Une très bonne review sur une série très spéciale comme on aimerait en voir plus souvent !

    • Ouais, les scènes d’action déchirent… pas le genre de série devant laquelle tu as envie de te faire les ongles ! (C’est à ça que je mesure mon intérêt.)

  5. J’ai eu du mal à démarrer, à plonger dans cette série… Mais l’épisode 4 a définitivement été une claque. Y’a une très belle bande originale en plus.
    Curieuse de voir dans quelle direction ça va partir, j’espère que ça ne va pas tourner en eau de boudin.

    • Ouais, j’ai adoré le karaoké, en parlant de musique. 😉

  6. J’étais moi aussi sceptique à l’idée de cette série qui semblait faire trembler la planète sériphile.
    Je l’ai commencé alors que j’étais coincée par un mal de dos. J’ai voyagé et j’ai kiffé ma petite race.
    Les Wachoswski assurent et je serai de la partie pour la saison 2 !

    • Ah ça doit être bien sympa quand on est cloué au canap’ ! 😉

  7. Tout à fait d’accord avec toi ! J’ai tenté la sérié grâce au nom de JMS (Babylon 5 est ma série préférée avec Doctor Who) et après 2/3 épisodes lents et parfois maladroits, on devient accro ! Les personnages sont très attachants et dépassent peu à peu leurs stéréotypes, le fil rouge est classique mais efficace, et on a de très jolies interactions entre les « Sensates » !

    • Ah ah ! Figure-toi que je suis l’heureuse propriétaire de l’intégrale DVD de B5 depuis peu, et je suis tellement ravie que je n’arrive même pas à me lancer dans l’aventure d’une intégrale. Si on m’avait dit ça en 1998, alors que j’essayais de faire enregistrer les épisodes en VF par une copine dont les parents avaient Canal !

  8. Enfin des scènes d’action où l’on voit quelque chose (Daredevil si tu m’entends…), une narration construite sur les personnages plutôt que sur le mystère mystérieux (Lost je te parle), des triangles amoureux utiles (BSG t’as déconné sur ça quand même) !! Hourra ! Bon faut un peu de temps pour s’y mettre effectivement, deux-trois épisodes, dommage qu’ils n’aient pris des acteurs natifs pour chaque pays (même si je n’ai rien à reprocher à ceux qui on été choisis par ailleurs). Espérons que l’on ne va pas trop s’enfoncer dans le mystère mystérieux des méchants qui veulent ton cerveau, ce serait bien dommage.

    • Des fois je me demande si regarder les séries sur un ordi c’est une si bonne idée. Il me semble que quand j’ai regardé Daredevil sur la télé, ça paraissait pas aussi sombre…

      • Aaaah mais voilà peut-être une piste ! Toutafé !

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