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L’automne ’12 du Dark Side: l’enthousiasme

Les gars, l’automne a été chargé et c’est rien de le dire. Du coup j’ai un peu fait sauter une mensuelle mais que voulez-vous c’est pour la bonne cause. Le réel redémarrage des diffusions, en octobre, nous a permis de nous régaler devant quelques productions toujours complètement à la hauteur de nos attentes. Certaines ont même été surprenantes de manière positive. Aussi, ne boudons pas notre plaisir, et distribuons quelques bons points.

Du côté des démarrages en trombe, nous avons donc :

Merlin 5×01 5×02 5×03 5×04 5×05 5×06 5×07 5×08 : Bon, je voulais pas trop en parler, rapport à laisser du matos à Sorci, mais là quand même il y a eu quelques jolies perles en ce début de saison. Pas que j’aie tout trouvé merveilleux, hein, j’ai même pas arrêté de me moquer depuis le démarrage. Mais justement, quand c’est pas bon, c’est ultra drôle, et ça c’est fort plaisant.

Première bonne raison de rigoler : les effets numériques

Whaaaaaaaat…. is this ?

(euh, essaye de pas regarder complètement à côté Momo, ce serait mieux…)

Deuxième raison de se réjouir : quand ils ne servent à rien, les chevaliers ont le bon goût de se mettre à oilp

Hellooooooo…

Salut salut salut….

Scusez je fais que passer…. pardon sorry…..

Bah ça mange pas de pain et c’est gratuit.

Troisième raison de se féliciter : ils ont trouvé un excellent acteur pour jouer Mordred

choupi…

ultra choupi….

mais pas toujours d’humeur Overzetop….

voire un peu contrarié par moments….

et même capable d’être Pakonten.

Tout ça avec finesse et délicatesse, je l’adore.

Quatrième raison de se bidonner : Perceval n’a pas toujours pas appris à jouer.

Funny Bunny !!

Cinquième raison d’être contenté : c’est plein de jolis plans.

Joli.

Fort joli.

Étrange mais plutôt réussi.

Mi réussi mi drôle. Parfait.

Joli et drôle.

Simple et élégant.

Sixième raison de sourire : c’est plein de vieux absolument merveilleux.

Septième raison de s’extasier : Arthur a pris des cours de théâtre.

Arthur joue la préoccupation.

Arthur joue la colère froide.

Arthur joue la réflexion intense.

Arthur joue la camaraderie discrète et bienveillante.

Par contre, j’avoue me lasser assez rapidement de:

Gwen la potiche.

Momo la jamais contente.

Et évidemment les morts inutiles qui sont…. inutiles.

Ah ben heureusement qu’il est là lui…. même si je sens que c’est bien lui qui va nous faire son gros boulet au final et permettre à toute l’histoire de se barrer en sucette pourrie.

Castle 5×01 5×02 5×03 5×04 5×05 5×06 5×07: Y a pas à dire, ils sont formidables. J’ai, je l’avoue, eu beaucoup d’inquiétudes devant le final de la saison précédente: Castle et Beckett pouvaient-ils maintenir la même dynamique tu me fuis je te suis qui avait rythmé l’intégralité de la série jusque là ? Allait-on assister à la lente et désolante dégradation consécutive au they did it ? Finalement, pas bêtes, ils utilisent la bonne vieille méthode de Friends pour éviter le syndrome Moonlighting. Et j’avoue que ça marche.

D’abord, parce qu’ils sont super choupis.

Ensuite, parce qu’ils sont choupis.

Et surtout parce qu’ils ont bien évidemment pensé à maintenir la tension grâce la composante ah non mais il faut absolument que ça reste ultra secret ! Principe éculé je vous l’accorde, mais qui marche très bien avec le ton léger et badin de la série.

Bref, tout va bien au pays des Bisounours. Beckett découvre le style de vie qui va avec la fortune de Castle, faut avouer que c’est pas trop dégueu.

Après ce moment guimauve, la série retrouve tous les codes qui ont fait sa réussite. Des épisodes enlevés, rythmés, présentant une lecture à plusieurs entrées, bref que du brillant. On remarque beaucoup d’efforts également sur la forme des épisodes, avec en particulier ce joli documentaire sur le groupe de rock. Voilà qui renouvelle la narration, ce qui est toujours plaisant pour les gens qui comme moi détestent la répétition. D’autant que cet épisode réussit à se sortir des millions de pièges qu’il s’était tendu (la lenteur du rythme, la distance imposée par la caméra, une narration discontinue, le surjeu des policiers flattés par la présence de la caméra, et une description brutale du milieu musical qui aurait pu être ultra cliché).

Je ne peux pas vous laisser sans une révérence appuyée à l’épisode de geeks de la saison. J’avoue avoir vécu un moment magique au Comic-Con version Castle.

D’abord, y avait des vaisseaux spatiaux. Mortel.

Ensuite, des commandants beaux gosses sur le retour qui se la jouent un maximum. Savoureux.

Bien sûr, des costumes en poil de moquette. Splendide.

Et des geekettes ahuries. Hilarant.

Bref, c’était absolument génial. D’autant que l’enquête est devenue une plongée dans les entrailles du Syndicat du Crime des Fans d’Aliens en Plastique. Genre hypers dangereux, quoi.

Aaaaah, Castle, la série qui ne te déçoit jamais !!!!

Downton Abbey 3×03 3×04 3×05 3×06 3×07 3×08: Bon, là, j’avoue qu’il faut vraiment aimer se faire du mal. C’est quand même pas croyable de se délecter autant devant tant de souffrances auto-infligées. Dès que je sais que l’épisode est là, je piaffe d’impatience, je me régale d’avance en imaginant tous les tourbillons émotionnels que je vais me prendre dans la face.

Et cette année, encore, on fait pas dans la dentelle. J’ai cru hurler de frustration devant ce qu’ils font subir à la pauvre Edith. C’est affreux. En plus c’est typiquement le truc où il faut juste faire comme si rien ne s’était passé, revenir à la vie d’avant genre tout va bien mais non pas du tout je déprime pas, je me lève pour le petit déjeuner et je chante la vie, je danse la vie. Même pas le droit de s’apitoyer, juste le droit d’espérer ne pas trop voir la pitié dans les yeux de sa famille.

Sa deuxième intrigue lui permet de trouver un second souffle, et de parler habilement de l’arrivée des femmes dans la sphère professionnelle.

Je la trouve d’ailleurs complètement à sa place dans ce nouvel environnement, très pro, très à l’aise et ne demandant qu’à montrer l’étendue de son autorité et la nouveauté de ses idées.

Bon, ça reste Edith, donc on a quand même une bonne galère avec ce monsieur qui voudrait bien lui faire des bisous mais est affublé d’une épouse internée chez les loufs. Ah ben oui, pas de bol, comme d’habitude !

Globalement, l’ambiance est bien lourdingue et les relations familiales n’ont jamais été aussi distendues, même quand Mary et Edith passaient leur temps à se crêper le chignon. L’immense chagrin de Mylady a été très pénible à regarder.

D’autant qu’en bas non plus ça vire pas bien, avec les affaires de Thomas qui ne s’arrangent pas, manipulé qu’il est par cette vieille bique d’O’Brien. Celle-là vaut mieux l’avoir sur écran qu’en train d’ourdir une vengeance contre vous, je vous le dis. C’est franchement pas le genre à s’arrêter quand ça devient glauque, rien à foutre elle enfonce le clou au maximum.

Oui mais non, comment te dire, mauvaise idée….

Du côté des Bates, si l’affaire est bien amenée et la résolution bien originale, on ne peut pas s’empêcher de penser qu’on s’est fait balader depuis le début. Parce que, bon, tout ça pour ça, c’est un peu abusé quand même. Je trouve que ça tombe un peu à plat après les aperçus des sombres recoins de la personnalité de Bates. Bof bof bof.

Quant à l’Affaire de l’épisode 5, je suis encore complètement traumatisée. Et je n’ai qu’une chose à en dire: C’est des grands malades !

Après toutes ces misères, on avait bien besoin d’un peu de normalisation. Et d’humour.

Rien de tel que de voir les deux plus réacs de la famille se taper la photo officielle avec le prêtre catholique. Sont pas très à leur aise, hein ? Ah là là qu’est-ce qu’ils leur font pas faire les pauvres. Le monde post-guerre va décidément bien trop vite pour eux.

L’arrivée de la cousine / nièce / whatever m’avait semblé bien artificielle au début. Mais finalement, c’était une excellente porte d’entrée pour montrer le fossé qui se creuse dans les années 20 entre l’Angleterre des campagnes et des propriétaires terriens, et l’Angleterre urbaine, à la pointe de la mode US, que ce soit sur l’évolution des mœurs ou l’arrivée des formes de divertissement modernes.

Londres, qui n’était que la résidence saisonnière de tous ces lords de cambrousse, est devenu un monde en lui-même, en train d’échapper non seulement à leur maîtrise, mais aussi à leur compréhension. Les contrastes de l’Angleterre moderne trouvent, à mon avis, leur source quelque part à cette époque de l’entre-deux guerre.

Sérieux, on dirait pas trop des lapins devant une flashmob ?

Alors, oui, la saison se finit à la cucu la praline, en blanc au traditionnel match de cricket, mais je vais vous dire moi j’ai adoré. Je trouve qu’on en avait bien besoin.

Et vas-y que ça fait gouzi gouzi, que ça se tape dans le dos, sous un soleil éclatant (à mon avis ils en tourné en Italie, faudrait quand même pas me faire croire qu’il peut faire beau chez les Britons…) et une atmosphère sucrée. Ben figurez-vous que je suis pour. Il fallait bien ça, parce que y en avait marre de se flageller à tous les épisodes. C’est peut-être ma déprime saisonnière qui parle, mais moi j’ai trouvé cette respiration finale indispensable.

Parks and Recreation 5×02 5×03 5×04 5×05 5×06 5×07 5×08 : pas mal du tout ce début de saison. On avait atteint des profondeurs insondables de néantitude pendant la campagne de Leslie l’année dernière, mais là on repart de l’avant, libérés de ce boulet qu’étaient devenues les élections municipales.

Je constate également un plus grand effort de connexion entre les péripéties des épisodes et un propos plus global (n’allons pas jusqu’à dire que la série porte un message, hein, faudrait pas prendre mes poèmes de collège pour du Victor Hugo quand même). Mais bon, un peu de dénonciation/dérision ça fait pas de mal quand c’est bien géré.

Et puis Amy Poehler qui vole les gags visuels de 30 rock de sa pote Tina, ça me fait rigoler (cf le mois de mars pour ceux qui feraient pas le lien).

L’abondance de Ron Swanson est également une bonne nouvelle. Il est toujours drôle, et même ce boulet de Jean-Ralphio arrive à interagir avec lui de manière amusante.

Et qui l’eût cru Lustucru, même la bleuette lourdingue avec Ben trouve des petits moments de grâce. Ils sont pas loin de ne plus me déranger ces deux-là. Vraiment, une saison du renouveau. Croisons les doigts pour que ça dure !

Happy Endings 3×01 3×02 3×03 3×04: Je sais pas quoi vous dire, c’est vraiment bon. Je ne comprends pas comment c’est possible, mais plus ça va et plus c’est réussi. C’est d’autant plus étonnant que je suis habituellement très mal à l’aise devant l’humour basé sur le ridicule. Je déteste voir les personnages en position absurde ou humiliante, ça a tendance à me créer de la gêne.

Et pourtant, cette série est bien une ode au ridicule. Les personnages sont, au mieux, dans des situations grotesques.

Au pire, absurdement humiliés par une situation peu enviable (et visuellement pas hyper flatteuse).

Mais non, c’est drôle. Je vous assure, tout ce mauvais goût mélangé, ça donne un festival d’éclats de rire. On dirait un gratin navets – choux de Bruxelles – céleri qui aurait le goût d’une merveilleuse tarte au citron. Incompréhensible.

Petit coup de chapeau particulier à l’excellent passage chez le concessionnaire de voitures, ainsi qu’à celui sur l’indécision des Davlex.

Z’ont trop l’air ravis…. hé hé hé….

Bon ben voilà, tout ça c’était bien. Mais l’automne ne s’est pas arrêté à ça… à suivre donc…

Posted by on Déc 27, 2012 in La mensuelle du Dark Side | 0 comments

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