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[SMASH] Episodes 1×07 à 1×13 (grosso merdo)

Ouh, ça fait longtemps que je n’ai pas dit du mal de « Smash », moi !

Nan, je déconne. Je me suis enfilée la deuxième moitié de la saison à une vitesse ahurissante, un peu parce que j’étais complètement dedans, un peu aussi pour m’en débarrasser et beaucoup pour connaître le fin mot de l’histoire et voir tout exploser. Je n’ai pas été déçue. Evidemment, j’ai dû faire un peu abstraction de l’aspect très « savonneux » de certaines intrigues… notamment celle de Julia, God, mais qu’est-ce qu’on s’en tape de son bonhomme et de son gamin !

Et puis pour être très honnête, j’ai même fini par choper l’album de la série. Oh, ce n’est pas exceptionnel, mais les chansons du spectacle sont pas mal du tout et j’irais même jusqu’à dire que « Let me be your star » est un tube. (En même temps, si ce n’était pas le cas, ce serait grave.)

Dans le tas, il y a quelques moments tout à fait cultes… par exemple Ivy bourrée qui vautre son intervention dans « Heaven on Earth ».

Et la scène qui s’ensuit en plein Times Square, avec les deux nanas qui font leur show.

On peut dire ce qu’on veut du personnage, mais Megan Hilty EST Broadway.

Dans les moments LOL/WTF, on a aussi la pub de la grande nouille.

Et dans le genre I Love NY :

Ce qui m’amène donc à Derek. Alors, Derek, en cette deuxième moitié de saison, c’est un truc de fou. D’abord, je m’attendais vraiment à le voir envoyer bouler Ivy super vite. Eh bien non. Il va même chez elle, lui fait des bises devant tout le monde et rit à ses blagues. Oui, il RIT. Je vous jure, j’ai des preuves.

Clair qu’on n’a pas l’habitude.
Et il SOURIT presque à Nounouille, je vous jure, c’est fou, je me suis pincée au sang pour y croire.

Bon, après il se prend un Indien dans la tronche, ça lui apprendra à être aimable. Autant rester un gros mufle, c’est plus simple et plus sûr.

En tout cas, c’est peut-être lui le personnage le plus complexe du lot… vous me direz qu’en même temps, ce n’est pas bien difficile, tous les autres sont des livres ouverts. La première faille qu’on entrevoit chez lui, elle arrive bien tard et c’est celle-là.

Ce que j’aime bien chez ce personnage, outre qu’il a des cheveux qui semblent se foutre de la gueule du monde entier et qu’il roxe le manteau long comme peu de bonshommes savent le faire…

C’est que c’est peut-être le seul qui fait passer Marilyn avant absolument tout le reste. Il ne semble vivre qu’à travers ça et ses relations avec les femmes sont entièrement conditionnées par son boulot sur Marilyn. Il semble plongé en permanence dans l’étude du personnage, on ne sait si c’est malsain ou si c’est hyper pro. Un peu les deux sans doute. Et c’est à double tranchant car il est toujours à ça de basculer dans le rôle du sombre connard. Finalement, le personnage ne nous soûle pas trop avec sa vie/son oeuvre et se nuance agréablement au fil des épisodes, et même Ellis qui est pourtant à assez Dark Side dans son genre fait un peu pâle figure à côté.

De toute façon, lui, a priori, on n’a qu’une envie du début à la fin : le baffer.
Un autre que j’aime beaucoup, c’est Tom. Mignon, sympa, talentueux. Bon, ses histoires de coeur, je m’en cogne un peu, mais j’ai trouvé génial de lui filer, le temps d’une répétition, le rôle de Zanek.

Tout à fait énorme. Il chante grave bien !

Evidemment, je ne peux pas évoquer cette deuxième moitié de saison sans parler de l’arrivée d’un nouveau personnage qui est censé incarner Marilyn sur scène : Uma Thurman.

Elle arrive avec son aura de grande star… mais zéro expérience de la scène. Et du chant.

Un ajout intéressant qui a le mérite de provoquer une redistribution des cartes et d’apporter un souffle d’air frais à la série qui aurait vite tourné en rond si on s’en était tenu à la course entre Ivy et Machine.
L’ennui c’est que ça fout bien le bordel dans la vie privée de Machine qui n’a pas compris que son histoire d’amour est d’ores et déjà crevarde et que si elle veut garder un semblant de chance auprès de son SUPERBE conjoint, elle a tout intérêt à buter la brunette qui lui tourne autour comme une mouche autour d’un pot de miel.

C’est là qu’on retrouve au restau indien et que ça part en vrille… façon Bollywood. J’ai pas bien compris comment on en est arrivé là, mais j’ai trouvé ce numéro assez hallucinant.

Pour une fois, je trouve qu’elle se décoince, Machine !

Impressionnant !
Sinon, toutes les galères qui entourent le lancement d’une comédie musicale, quoique trop romancées à mon goût, sont vraiment passionnants. Si seulement tout ne passait pas par Angelica Huston dont la bobine figée exerce sur moi un effet hypnotique… et qui n’échappe pas à sa petite histoire d’amour à l’eau de rose.

En même temps, ça fait les pieds à l’ex gerbant.

Bref ! Je me garde les deux derniers épisodes sous le coude pour une ultime review en accéléré. Stay tuned !

Posted by on Juil 23, 2012 in Smash | 3 comments

3 Comments

  1. Ce qui est frustrant avec cette serie c’est que bien que ça se regarde , le potentiel n’est pas utilise au max.
    Mais quand on aime brodway on regarde jusqu’au bout.
    Jai aussi acheter l’album : les chansons sont efficaces !!!
    Merci pour ta review express et bon final !

  2. Du coup j’ai de l’espoir pour la saison 2 !

  3. on sent qu’il pourrait faire plus c’est sur. Mais le bon contrebalance le mauvais et rend la série attachante. On se doute qu’ils vont réussir à la monter leur show, mais on ne peut pas s’empêcher de croiser les doigts pour eux. C’est aussi intéressant le côté "sacrifices" que l’équipe est obligé de faire pour que leur bébé voit le jour. La loi du showbiz. Et je l’ai déjà dit mais j’aime la façon dont il traite le personnage de Marilyn ou plutôt la femme

    Autant Julia et sa vie de famille me plaisait à la base, autant elle m’a ennuyé à partir du moment où son amant est venu mettre le boxon la dedans. Tom et Derek sont de loin les personnages qui me plaisent le plus dans cette série. Loin devant Ivy et Machine. En solo ou ensemble d’ailleurs. Tom parce qu’il a une vrai fraîcheur, loin du stéréotype gay habituel surtout évoluant dans le milieu du showbiz. Derek parce que je doit être maso et que les mecs bourrus tout cassés à l?EUR(TM)intérieur me font craquer (et parce que c’est Jack Davenport). Leurs scènes de confrontations sont savoureuses

    "Bon, après il se prend un Indien dans la tronche, ça lui apprendra à être aimable. Autant rester un gros mufle, c’est plus simple et plus sûr."
    "Ce que j’aime bien chez ce personnage, outre qu’il a des cheveux qui semblent se foutre de la gueule du monde entier et qu’il roxe le manteau long comme peu de bonshommes savent le faire…"
    ——————————–
    Mais où vas-tu chercher ça 😀
    raah les cheveux de Jack Davenport ! Britannique + Cheveux + Manteau = …. Doctor ? En plus il a déjà côtoyé Moffat

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