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[FRIDAY NIGHT LIGHTS] 120 : Mud Bowl

Mes petits lecteurs, chuis bien désolée, ceci était censé être une review 100% troubloudienne, mais il y a des fois, il faut savoir renoncer au planning pour faire place à la spontanéité. Parce qu’il est nécessaire que je vous raconte à quel point j’ai passé une semaine d’exception devant FNL.
Bon, à la base, j’ai passé une semaine exceptionnellement merdique avec les larmes de croco qui vont bien, les « j’y arriverai jamais », l’isolement indispensable etc. (Ca va mieux, hein, je précise pour les ceusses qui s’inquiéteraient, il doit bien y en avoir un ou deux dans le lot.)
C’est marrant parce que c’est souvent dans ces moments-là que je me retrouve devant une série improbable dont je fais une consommation frénétique. Cette année, à moi les petits footballeurs !

J’ai donc passé des soirées très mauvaises devant cette série très bonne. Et quand je dis très bonne… mais hello, quoi ! Mais pourquoi on m’avait pas dit ? Hein ? Pourquoi les gens ils viennent pas te voir en te disant : « Sorcière, je te ligote devant ton ordinateur et tu regardes ce truc, point barre. » Mais il faut insister, les gens ! Etre désagréables si nécessaire ! Flûteuh, cette série devrait figurer sur ce blog depuis au moins 1998 ! (Euh, 2006, me souffle-t-on dans l’oreillette.)
Moralité, je suis déchirée par l’envie de reviewer la série épisode par épisode parce que… rah mais qu’elle le mérite ! L’ennui, c’est que… d’abord j’ai gobé tout ça aussi vite que Smash Williams gonflé au stéroïdes et lancé à pleine vitesse sur le terrain. Ensuite, beeeeeen… True Blood, Fringe, Torchwood et mon congélo à dégivrer… on va jamais y arriver, ma petite dame !
C’est donc la mort dans l’âme que je renonce pour l’instant. Maintenant, chers petits, je vous propose de me faire part des épisodes de la saison 2 que vous aimeriez que je commente (s’il y en a). Je pourrais en sélectionner quelques uns si les titres reviennent plusieurs fois et balancer quelques reviews. C’est comme ça que j’ai décidé de commenter cet épisode, d’ailleurs. Donc je suis à votre écoute ! Et je ferai de toute façon premier et dernier épisode de saison.

Alors là, où c’est qu’on en est sachant que j’ai déjà fini la saison 1 et commencé la 2… hem ! Ah oui ! Donc là, ils vont en demi-finale du championnat de l’Etat, les petiots. On sait pas trop comment (si ce n’est que Matt Saracen est un génie, ça a pas l’air, comme ça, mais y en a là-haut).
Donc ça. Ah puis aussi, Tim Riggins a une nouvelle voisine affligée d’un moutard insupportable que tu ne vois pas parce qu’il bouge tout le temps. Que cette voisine, c’est une ancienne tarée de « Melrose Place », ouiouiouioui, je l’ai tout de suite reconnue, elle frôle les quarante piges et… comment vous dire ?

Madame, c’est mal ce que vous avez fait. Je vous comprends et la vie est cruelle. Mais c’est mal. (Mais je vous comprends.)
Il s’est bien amusé, Timmy, cette saison. Il ne cause pas beaucoup, on pourrait se contenter de le poser dans le coin et de lui demander de faire joli. C’est d’autant plus difficile à croire, mais j’ai bel et bien été soufflée par la dimension de ce personnage. Il prononce quoi ? Trois phrases par épisode ? Et pourtant, il existe. Et bien douloureusement. C’est bien simple, on a envie de le sauver, sauf qu’on se doute déjà qu’entre l’alcool, l’absence des parents et le frangin qui est bon bougre mais qui n’assure pas toujours, ben Tim Riggins, il est d’ores et déjà difficilement récupérable. Il faudrait sans doute constamment qu’il soit soutenu par un Coach Taylor d’un côté et un Jason Street de l’autre. Avec un petit coup de pied au cul d’un Matt Saracen derrière de temps en temps. (Pour peu que Matt Saracen soit capable de flanquer des coups de pied au cul à Tim Riggins – ou à qui que ce soit d’ailleurs – et ça, on n’y est pas.)

Puisqu’on parle de Matt (hiiiiiiiii !), en voilà un, pareil, il a passé une saison tout à fait délicieuse. Je ne reviendrai pas sur la pénible affaire de la cabane au fond du jardin où il a bien failli laisser son pucelage (mon Dieu, ces pauvres gamins), je ne vais pas m’attarder sur le cas « papa » qui revient un petit coup d’Irak et repart aussitôt en laissant Mamie Alzheimer à la charge complète de son gamin de 16 ans (sur la demande de celui-ci qui en est malade à l’idée que son vieux ne parvienne pas à s’acclimater à la vie à Dillon, non mais on croit rêver), mais on pourrait rigoler un coup en s’attardant sur les relations houleuses qu’entretient Coach Taylor avec son « gendre ».
C’était pourtant si bien parti. Pensez donc. Un Matt Saracen, est-ce que tout bon coach n’en rêve pas ? Un gentil p’tit gars, poli, respectueux, aimé de tous, qui parvient même à faire des miracles sur le terrain et à prendre des initiatives exceptionnelles pour un peu qu’on le mette en confiance. Bref, le rêve. Sauf que pas de bol, ce p’tit gars est le premier à enlever la fille chérie à son popa, et ça, ben ça ne se passe pas tout seul.
Ce qui me permet d’évoquer une chose que j’adore, dans cette série : son humour. J’ai énormément ri, ce qui m’étonne moi-même car on est quand même dans du bon gros drama qui tache. Eh bien si, Coach m’a fait mourir de rire à brandir son index toutes les cinq minutes sous le nez du prétendant, à foutre la honte aux tourtereaux, à mortifier Fifille, à débusquer avec un flair EXCEPTIONNEL le petit couple dans les petits coins. Et Kyle Chandler exécute ça avec un naturel splendide qui me faisait m’esclaffer, certes, mais avec des petites larmes d’émotion dans les yeux tellement chacune de ses crises hurle l’amour qu’il éprouve pour sa petite princesse.
C’est rare que je dise ça parce que je sais que j’aurais pu tomber sur pire, mais j’aurais adoré avec un père comme lui à l’âge de Julie. Il m’aurait sacrément pété les rouleaux et je l’aurais sans doute envoyé bouler vingt fois par jour, mais s’il y a bien une chose dont cette gamine peut être sûre, c’est que son père en a quelque chose à faire de sa petite gueule, et j’ai été bien aise que face à la détresse familiale de son amoureux, elle s’en rende compte.
Pour en revenir à Matt et son entraîneur, c’est vrai que c’est frustrant parce que ça aurait pu être l’association du siècle. Mais chacune de leurs scènes transpire le malaise. De l’un qui a du mal à voir le sportif autrement qu’en temps que voleur de fille et possible briseur de coeur. Et de l’autre qui n’a pas le droit de lâcher un pet de travers devant le père de sa bien-aimée.
Du coup, ça ne rend ce genre de scène que plus appréciable.

Deux cents dollars trouvés dans son casier. Voilà qui aurait sans doute donné un fameux coup de pouce à Matt Saracen qui vit, rappelons-le, quasiment dans une cabane à outils (dixit le Dark Side), qui bosse au snack du coin et doit prendre soin d’une mémé toute gentille mais entièrement à sa charge.
Mais non. Au lieu d’empocher ce petit pactole en silence et d’aller jouer comme un dieu sur le terrain comme le ferait n’importe qui d’autre, Saint Matt Saracen va montrer ça à son coach. (Excusez-moi, je vais m’évanouir une douzaine de fois et je reviens.)

Tiens, en parlant de blé, il y a aussi cette affaire de procès qui a bien manqué de me briser le coeur. Intenter un procès au Coach. Non mais nous sommes en présence d’un cas flagrant de lèse-CoachTaylor, quoi !
On s’en souvient, Jason Street, le quarterback, s’est malencontreusement tué quelques vertèbres lors d’un plaquage un peu pourri dès le premier épisode. On remarquera qu’une fois de plus, c’est le gamin qui trouve la solution la plus équilibrée, ce qui est assez symptomatique, dans cette putain de série. Lui, son coach, il l’adore. Alors il pose un chiffre raisonnable qui permettra à ses parents de rembourser leurs dettes et de finir de payer la baraque et on n’en parle plus.

Tout tétraplégique qu’il est, il trouvera bien un moyen de subvenir à ses besoins, même quand ses boulets de parents ne seront plus là. Hallucinant. Mais formidable.
Voilà déjà un poids en moins sur les épaules de Coach Taylor. Sauf que, ah ah ah, mon pauvre Coach, t’en revoilà un paquet ! Paf, bim, boum, un train déraille près du lycée, c’est pas de bol. D’autant qu’il contenait des produits chimiques. Du coup, INTERDICTION d’utiliser le stade. Ca c’est ballot. D’autant que le dernier match à domicile de la saison, ça devait être la demi-finale du championnat. Oups ! On ne va quand même pas priver tous ces braves bouseux de leur seule joie en ce bas-monde, imaginez la vague de suicides !
Du coup, Coach – qui refuse naturellement d’aller louer un stade de remplacement situé un peu trop près de la ville adverse – trouve une solution du tonnerre : un champ de vaches. Oui, Coach Taylor est comme ça, les vaches et Buddy Garrity pissant au pied d’un arbre, ça l’inspire !

On remarquera quand même que comme toujours, il demande l’avis de Mrs Coach.

Je pense que c’est là que je dois me répandre en superlatifs concernant ce couple. Je crois que j’ai rarement vu un couple aussi crédible et aussi admirable à l’écran. Et Tami Taylor… rah purée, faites que je devienne elle quand je serai grande !

Nan mais je ne blague pas, ils m’ont vraiment fait vibrer, ces deux-là, cette saison. Leurs engueulades qui se terminent en fou rire, leurs inquiétudes communes, leur façon d’attendre leur fille sur le canapé en silence, de se faire des cachotteries, de se les avouer, de ne pas regarder dans la même direction mais de toujours rétablir le déséquilibre et surtout cette complicité indestructible… j’ai l’impression qu’ils m’ont appris plein de choses.

Après avoir évacué les vaches et dessiné quelques lignes à la craie, voilà mon Coach Taylor avec un terrain improvisé pour accueillir la demi-finale du championnat.

Et là, tout va bien, jusqu’à ce que l’adversaire engrange huit points et qu’il se mette à pleuvoir comme vaches qui pissent. (Putain de ruminants !)

Je dois bien reconnaître qu’il y a quelque chose de jouissif dans le fait de voir ces petits gars s’agiter dans des litres de bouillasse.

Et surtout, quelle tension. Autant les matches précédent, au cours de la saison, je les ai regardés d’un petit oeil (de plus en plus attentif, tout de même), autant là, j’étais accrochée à l’écran. D’autant que pendant ce temps-là, à Dillon, Tyra Collette manque un tout petit peu de se faire violenter par un malappris, une scène d’une violence terrible.

Et là, je me suis dit : « Mon petit Landry, c’est pas ce soir que tu vas scorer. »

Donc sur le terrain, c’est la saucée et le match manque bien d’être interrompu. Sauf que tout le monde veut jouer, surtout Matt.

Et fort des conseils avisés de Jason Street, handicapé des pattes mais pas de la tête…

… chouchou réalise un prodige et commence par servir quelques balles sympathiques à ses collègues, histoire d’égaliser.

Avant d’enfoncer le clou lui-même et d’aller écraser le ballon dans l’en-but après une course ma foi… tout à fait mémorable, en évitant toutes les grosses armoires qui tentent de le foutre par terre. (Non parce que Matt Saracen, sauf son respect, c’est quand même une tiote crevette.)

Hourras, vivats, youhous, à nous la finale, les bichons remportent le Superboue. Et la chose qui m’a fait mourir de rire, c’est qu’après avoir évité les gorilles de 120 kilos sur le terrain pour aller déposer son oeuf de l’autre côté de la ligne, le quarterback se fait plaquer par un machin de 40 kilos tout mouillé, venu professer à son champion son amour éternel.

Julie : I?EUR(TM)ll always love you no matter what happens.

(Mais oui, mon petit.)

C’est marrant parce que dès le début de la saison, je me suis dit que Jason ferait un coach fameux. Je ne sais plus à quel moment, il file quelques conseils à Matt genre passage de témoin à son héritier et j’avais trouvé ça très chouette. J’ai donc été charmée que Coach Taylor le recrute, surtout après la déception du quadrugby.
Du coup, ça me donne l’occasion de parler un peu de Lyla. Voilà un personnage qui m’a indifférée pendant un long moment (après m’avoir pas mal cassé les miches au début). Finalement, je trouve son parcours assez incroyable et surtout vachement lourd pour une gosse aussi jeune et surtout aussi gâtée. Autant une Tyra Collette ou un Matt Saracen, c’est né pour en chier, autant elle, c’était la petite princesse de la ville, fille du concessionnaire, pompom girl, petite amie du quarterback, fille populaire du lycée. Elle a vécu dégringolade sur dégringolade et chaque fois, elle s’est relevée, avec des plumes en moins, mais du caractère en plus. C’est plus solide que ça en a l’air, ces petites choses-là.

Bon, voilà. Fiou, il y en aurait encore tellement, des choses à dire… j’en garde un peu pour le final de saison 1, quand même. Désolée pour le côté sans queue ni tête. Peut-être qu’un jour je boucherai les trous.

Posted by on Juil 21, 2011 in Friday night lights | 30 comments

30 Comments

  1. Ah ben c’est fastoche, la saison 2 n’existe pas ! 😀 Bon, à part deux-trois épisodes vers la fin. Mais ce n’est pas la saison la plus réjouissante à regarder…

    Je plussoie cependant le postage de caps sans queues ni tête de Coach, Mrs Coach, Matt, Tim, Lance, et les vaches et le reste des SS Tata !

  2. Moi j’aime beaucoup Tyra dans la saison 2 🙂

  3. "Mais pourquoi on m’avait pas dit ?" Han!! Ben dis donc on m’écoute pas souvent, quand même hein? 😉
    C’est vrai que c’est pas bien ce qu’elle fait la voisine… mais bon, comment lui en vouloir?

  4. Wahlalala, bon, série commencée grâce à ce merveilleux blog 🙂 Et comment dire, j’en suis aussi au début de la saison 2, c’est carrément addictif sérieusement. C’est pourtant vraiment pas mon genre de série en fait! O_o

    J’ai beaucoup de mal avec Kyle Chandler, vraiment beaucoup de mal, mais quand on voit le couple qu’il forme avec sa femme… Enfin des gens qui parlent, et grâce auxquels on a évité au moins une centaine d’engueulades bateau qu’on aurait vu dans n’importe quelle série! Franchement ça fait plaisir! Et puis je crois que j’aime tout les persos en fait ^^’

    J’ai un peu de mal avec Smash et sa copine bipolaire à part ça, que ce soit Lyla, Jason ( j’ai adoré qu’il devienne "coach" d’ailleurs, d’une logique totale) Tyra… Ils ont tous des vies assez pourries objectivement et s’en sortent tous à leur manière. J’aime qu’on ne reste pas 15 ans sur le même problème… Bref, ça le fait! Et Tim Riggins ; misère, c’est qu’on en veut pas du tout à la voisine cinglée de Melrose Place même, franchement… *v* (je l’avais reconnu tout de suite aussi! ^^)

    Après bien sur quand j’ai vu que Taylor Kitch et Minka Kelly avaient respectivement 30 et 31 ans, j’ai eu une mini attaque, je l’avais pas vu venir…xD

    Enfin voilà, pardon pour le long commentaire! 😉

    Merci à la Sorcière, merci au Dark Side et aux gens qui t’ont dit de regarder, parce que j’aurais jamais regardé ça sans la review de départ! xD

  5. Ouais d’ailleurs pas dis, pas dis, moi je dis faut pas abuser non plus 😉
    En tout cas, je suis ravie que ça te plaise !!

  6. Oui mais vous êtes des gens trop polis qui disent gentiment. Il faut m’obliger !

  7. "Il faut m’obliger ! " 😀 Hi hi hi comme il faut trop pas me dire des trucs pareils….. déjà que comme ça je Pinochetise, si tu m’encourages en plus je vais virer Stalinienne!!!
    Bref, mortelle série. Et puis le "chef du village" qui est le concessionnaire auto, quoi, non mais c’est impayable ces trucs là!

  8. Breaking Bad, Breaking Bad, Breaking Bad !!

  9. C’est étrange de voir qu’on a presque tous commencé cette série en se disant: Ouai, bof, ça me dit rien, c’est pas trop ma mon genre de série… pour être carrément aspirés dedans 🙂

    En fait, je crois que tout le monde y trouve son compte, car un peu tous les cas sont abordés dans le casting des personnages. Pour ma petite femme et moi, c’est sans aucun doute les difficultés et les questions que se posent Tami et Coach vis à vis de leur enfant qui nous ont conquis.

    Bref, courage pour la saison 2 qui n’est pas glorieuse, mais la 3 et la 4 méritent d’être patient.

  10. Juste une remarque : Encoooore, on en veut plus encore de FNL

    " pourquoi on m’avait pas dit" !!!!! Brothers & Sisters ? ( J’ai pas dit Weeds lo )

    Et Breaking Bad , bien sûr

  11. FNL ? Ah oui ? Bon bah je note ça alors. Vu le thème, je ne l’aurais pas regardée de moi-même en tout cas.

    Breaking Bad ! Je plussoie à foooonnd !!! 😀

  12. Nan mais ça, c’est pas la peine, ça marche pas, je pensais que c’était clair. 😀

  13. Moi j’ai dû attendre qu’une blessure un peu fraiche se referme un chouillat avant de commencer Breaking Bad, mais je n’ai finalement pas regretté, ils ont abordé le problème de la maladie (pour ne pas spoiler, au cas ou) avec beaucoup de douceur, et c’est donc assez bien passé.

    Une fois passé ce cap, la série est tout simplement énorme 🙂

  14. Nan mais ça je sais déjà que c’est énorme, c’est pas le problème… le problème c’est que je n’ai pas trop envie de m’infliger ça, pour l’instant. Et peut-être pour toujours, d’ailleurs. Et plus ça va, plus elle me paraît terrifiante et inabordable, cette série.

  15. Je comprends, je l’ai mise de côté un peu plus d’un an avant de tenter, le thème était un peu trop frais dans mon esprit.

    FNL est forcément un peu plus frais 🙂

  16. Cette série est terrible, dans les 2 sens du terme.

  17. The Big C ?

  18. Bon, on peut se reconcentrer sur FNL, là ? Parce que d’une part ça ne sert à rien de balancer des titres de séries comme ça alors que je suis complètement happée par celle-ci, d’autre part, ça commence un petit peu à m’agacer.

  19. Oui, désolé 🙂 Bon, donc il faut juste que tu survives à la saison 2 sans trop de casse, maintenant. Sois forte 🙂

  20. Sorry, Sorci. Juste une prière : si on pouvait avoir plus de cap’s sur Mam’ Taylor, please !!!

  21. Bien le Bonjour à toi, O grande Sorcière, et à vous, ses chères accolytes de commentaires !
    Je tiens tout d’abord à te féliciter pour ce blog du tonnerre qui déride mais noires soirées !! Un tour dans ton antre et me voilà à me marrer devant mon écran, parfois à avoir envie de verser une petite larme !
    En ce qui concerne FNL je viens de finir la saison 1 et quel bonheur !! Les personnages sont attachants, notamment Matt ( trop adorable ce garçon, le gendre parfait) et Tim ( so hot). Et je rêve qu’un jour je pourrai construire une famille aussi parfait que celui des Taylor!!
    Hate de voir la suite de tes impressions sur cette bonne série!

  22. Bon, alors, comme je te l’ai dit sur Twitter, je ne vais pas commenter, parce que le contenu des saisons n’est pas clair dans ma tête et je ne voudrais pas te spoiler 🙂

    Mais puisque tu insistes pour qu’on te ligote pour te forcer à regarder une série, qui, a priori, ne te branche pas, mais qui vraiment vaut le coup, je prépare ma corde virtuelle pour t’attacher fermement en face de THE WIRE, série découverte récemment. On s’est enfilé les 2 premières saisons sans avoir le temps de dire ouf. Et pourtant, nous non plus, à la base, on n’est pas trop branchés par les séries policières. Mais comment dire ? Ambiance et acteurs excellents, intrigues magistrales, depuis que j’en parle sur FB ou Twitter, j’ai constaté que c’était une série vénérée par énormément de gens de bon goût?EUR?

    (ça va, j’ai pas trop serré les n? »uds ?)

  23. Ah et puis, parce que je vois que ce n’est pas un spoiler, et parce qu’on ne le dit jamais assez : Tim Riggins est fabuleux, il réveille les cougars qui sommeillent en nous 🙂

  24. En fait, d’un point de vue pratique, il vaut mieux que ce soient des proches de la vraie vie qui me ligotent, parce que parfois, le ligotage webesque, je passe trèèèès vite dessus genre « j’ai pas le temps, scrogneugneu, j’suis bougon pis je bosse, pis j’ai des cernes parce que j’ai passé la nuit à attendre que Matt et Julie se réconcilient et Mrs Coach me pète les couilles. » Après, quand c’est une Soso qui me file suavement les DVD et que j’ai honte de les garder aussi longtemps, et puis quand c’est un Dark Side qui me fait son oeil noir genre « tu entends ce que je te dis, misérable moucheron ? » et que je hoche la tête genre « uiuiuiuiuiu ! », forcément, c’est plus efficace ! LOL Deux méthodes radicalement différentes, mais ça finit toujours plus ou moins par marcher ! Là, tu vois, The Wire, mes collègues m’en ont parlé et ça doit être très bien, mais ce n’est pas d’un abord très sexy ! (Je sais, je suis chiante, mais je fais de mon mieux, même si ça pèse pas lourd !)

  25. Ah mais moi, je disais ça pour toi hein 🙂
    Certes, le fait de ne pas pouvoir prolonger le plaisir d’un épisode par une review made by Sorci est un peu frustrant, mais j’ai surtout une pensée pour la Sorcière de 2024, qui découvrira enfin The Wire et se maudira d’avoir tant attendu ^^

  26. Ah mais c’est ça qui est marrant, justement, dans une vie de Sorcière ! 😉 Le plaisir de commencer une première review avec cette phrase : « Je suis un âne. » J’aime bien, moi ! LOL

  27. "pis j’ai des cernes parce que j’ai passé la nuit à attendre que Matt et Julie se réconcilient et Mrs Coach me pète les couilles."

    idem!! la Lyla aussi commence à me taper sur le système, et Tyra au contraire remonte dans mon estime

  28. "pis j’ai des cernes parce que j’ai passé la nuit à attendre que Matt et Julie se réconcilient "

    Alors là, t’as pas fini d’enrager !!!!

    Et on ne touche pas à Mrs Coach, Clear ?

    The Wire , Simply the Best , juste after TWW, So Say We All

  29. "C’est rare que je dise ça parce que je sais que j’aurais pu tomber sur pire, mais j’aurais adoré avec un père comme lui à l’âge de Julie. Il m’aurait sacrément pété les rouleaux et je l’aurais sans doute envoyé bouler vingt fois par jour, mais s’il y a bien une chose dont cette gamine peut être sûre, c’est que son père en a quelque chose à faire de sa petite gueule, et j’ai été bien aise que face à la détresse familiale de son amoureux, elle s’en rende compte. "

    –> C’est ce qui fait, je pense, la supériorité de cette série sur les autre séries de type drama/sport comme le One Tree Hill des premières saisons. En opposition avec la réalité fantasmée usuelle, on nous donne du personnage brut, du dialogue qui assume son irréalisme : ce dernier est ouvertement artificiel, c’est le sens qui est donné et pas le signifiant, ce qui serait dans la vrai vie une soirée de dialogue, et dans une autre série un prétexte à une ou plusieurs scènes larmoyantes est ici réduit au concept exprimé clairement et sans détour, en deux phrases lapidaires.
    Et les concepts évoqué ont une rare précision. On nous les jette dans la face avec la crudité que seule la caméra à l’épaule permet nos propres névroses sans essayer à tout pris de leur donner un sens.

    Je vais voir le 21

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