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[SKINS] 505 : Nick

Nick : Everything’s so fucking easy for you, isn’t it ?! I’ve worked my ass off, I’ve done everything I’m supposed to do, and you just, you walk back in like nothing’s happened and fuck up my life again !
Matty : I’m not the one fucking you up, Nick.

Toujours très bien, cette saison de « Skins », à mon sens. Je trouve qu’on part de personnages assez stéréotypés, assez clichés vus de l’extérieur, et plus on épluche les couches de l’oignon, plus on se rend compte à quel point les personnalités sont complexes et soumises à des problématiques qu’on ne soupçonnait pas. Même quand on part dans un méli-mélo amoureux bien de base. C’est encore le cas ici avec Nick. Nick, à l’origine, il a un souci : c’est que sa copine ne veut pas coucher avec lui. Et curieusement, une fois ce problème « réglé », ça ne s’arrange pas du tout, au contraire, ça part totalement en vrille. Et le capitaine de l’équipe de rugby (demi d’ouverture, ça ne s’invente pas) qui a pourtant tout le monde à ses pieds – coéquipiers, meuf ou même paternel – tombe dans une spirale incontrôlable jusqu’à l’explosion finale. Ce qu’il y a de bien, aussi, avec cette série, quand on en a vu presque cinq saisons, c’est qu’on sait pertinemment que tout peut arriver et que n’importe qui peut y laisser sa peau.
Alors, le personnage de Nick, à la base, moui, bon. Le gars populaire que tout le monde adule, le Golden Boy du lycée… soyons clair, ce genre de type, t’as juste envie de lui péter la gueule à moins d’être sa gonzesse. (Et encore.)

En plus, c’est le petit chouchou à papa.

Brrrrr, le paternel, il m’a fait froid dans le dos. C’est fou comme les parents sont haïssables, dans cette série. Mais alors lui, il gagne la palme de la flippe !

Iiiiiiik ! Et puis cet environnement gris, froid, strictement masculin. Les décorateurs ont vraiment trouvé le moyen de rendre la personnalité de ce chef de famille tyrannique, maniaque et limite dangereux. La seule tache de couleur, là-dedans ? Nick.

Finalement, c’est le retour de Matty qui va réveiller Nick. Son grand frangin, le mouton noir de la fratrie, qu’il aime pourtant beaucoup, qu’il défend face à son père, qu’il aide à se réinsérer, ça va être le séisme qui va lui permettre de se rebeller contre cet ordre établi, de réaliser qu’il n’aime pas cette vie alors que sur le papier, il a pourtant tout pour être heureux.
J’ai ressenti un premier serrement de gorge en voyant Nick se démener pour rétablir le dialogue entre son frère et son père, avec un enthousiasme forcé, en jouant le jeu avec son père face à l’œil médusé de Matty.

Oui, moi aussi j’ai à peu près fait cette tête.

Malheureusement pour Nick, Matty, du coup, c’est un peu devenu le copain de Liv. Et il est obligé de supporter les échos de leurs ébats ce qui ne lui est pas très agréable.

Pareil, ensuite, la scène avec Mini.

Oh God. Je trouve ça quand même assez génial qu’on évoque le fait que débuter au pieu, c’est pas forcément « oh oui, oh oui » tout de suite. D’autant que clairement, entre Mini et Nick, ben voilà, alchimie zéro, ce qui est quand même un comble puisque, toujours sur la papier, ils ont tout pour être ZE COUPLE.

Bref, tout ça fait monter la tension au fil des minutes, un truc de fou.
On ajoute encore un pion supplémentaire sur le plateau.

Ça devient très compliqué, voyez plutôt : Nick est maqué avec Mini mais est amoureux de Liv qui elle-même est croque de lui mais est maquée avec son frangin Matty qui chauffe à mort Franky et c’est réciproque. Je vais vous dire, heureusement qu’on a casé Felindra et Cousin Machin !!!

Ce qui est amusant aussi, c’est de constater à quel point Nick et Mini se ressemblent. Le parallèle est saisissant. Vu de dehors, tous les deux donnent le change de façon magistrale et vivent dans l’imposture la plus totale en se mentant à eux-mêmes. Forcément, quand le masque vole en éclats, c’est l’explosion la plus violente.
La mieux placée pour se rendre compte de ça, c’est Liv. Qui a bien raison quand elle affirme qu’ils se méritent. D’ailleurs dans cet épisode Nick suit un peu le même parcours que Mini, et pour péter, ça pète.

C’est marrant parce que cette fois, j’attendais vraiment l’arrivée de Franky. Et de fait…

Contrairement à Mini, Nick, lui, ouvre grand les yeux et envoie bouler tout ce qui ne va pas dans sa vie. Décidant même – et c’est un comble – qu’il n’aime pas le rugby. Et que son père est un gros emmerdeur.

Good for you, kid ! (Or not.)

Posted by on Fév 25, 2011 in Skins | 2 comments

2 Comments

  1. on lui souhaite tellement de bien à ce pov môme
    je flippe de ce que les scénaristes risquent de lui mettre dans la tronche…
    j’ai trouvé le perso super attachant, et l’épisode vraiment bien fichu, toute cette colère qui éclot quasi en une journée, c’est grandiose…

    le père est effectivement atrocement flippant, et un pur connard, je pense que ouais il remporte la palme du parent le plus glauque des 5 saisons (quoique le père de Chris hein…. le père de Chris quoi!!)

  2. je suis agréablement surprise par ce blog et surtout par les critiques des épisodes de la saison 5 qui selon moi est bien meilleur que la 3 et la 4 , je trouvais dommage qu’on croit que skins n’etait que drogues et alcool alors qu’elle est tellement plus que çà . j’espere lire d’autre article et merci pour ces articles

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