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502 : Rich

M’enfin… c’est fou, ça ! Je suis super étonnée par la tournure que semble prendre cette cinquième saison de Skins, moi ! C’est dingue un tel virage de la part de cette série jadis si sulfureuse. Perso, je ne m’en plains pas, je suis complètement abasourdie de lire des gens qui râlent parce que cette saison manque de sexe ou de drogues dures. Perso, après avoir suivi les deux premières saisons, s’il y a bien une chose dont je suis persuadée, c’est que ce n’est pas là qu’est l’âme de Skins, mais plutôt dans l’exploration des affres de l’adolescence… quelle qu’elle soit. Et si on a à faire à une couvée plus soft et moins extrême, le message peut être tout aussi fort, l’interprétation aussi magistrale et la réalisation aussi réussie. Tous les ados ne sont pas suicidaires, camés ou anorexiques, après tout.
Et de fait, étonnamment, je ne me suis pas ennuyée une seconde devant la rencontre inattendue entre le métalleux Cousin Machin et le petit Cygne crevé alias Felindra Tête-de-tigre.

(Si ça marche entre eux, ils auront tout un tas d’enfants trèèèès chevelus.)

Je dirais même que Cousin Machin a une bonne petite bouille derrière tous ses poils de tête et que si on se marre environ trois secondes et demie devant ses étranges rituels de jeune autiste amateur de musique assourdissante…

… eh bien il est sympathique, Cousin Machin.
Cousin Machin ne fait pas de concessions, il est un hardeux corps et âme, il traîne avec un rouquin surhormoné qui n’a pas été touché par la grâce du métal et c’est déjà bien assez de compromis dans sa vie.

Cousin Machin n’a pas de copine et pour cause, seule l’Ange de la Mort, son alter-ego féminin, pourrait s’avérer digne d’entrer dans sa vie.

Ce n’est même pas que Cousin Machin ait une si haute opinion de lui-même, non, c’est juste que voilà, Cousin Machin a des valeurs auxquelles il croit dur comme fer et on ne voit pas pourquoi ça changerait. L’ennui, c’est que la drague et Cousin Machin, ça fait deux.

Mais Cousin Machin tombe amoureux, croit-il. Alors pour le dépanner, le clan des semi-ratés s’organise pour lui dégoter un maître Jedi spécialisé dans une espèce étrange et lointaine : les filles.
Ce spécimen omniscient se présente lui-même sous la forme d’une… fille. Grace la bien nommée, dont le charmant ptit cul repose peu confortablement entre deux chaises, plus précisément entre le clan des gonzesses populaires et celui des gros losers.

Evidemment, malgré les efforts de la prima ballerina pour jeter des ponts entre son espèce à elle (négligeant par là quelque peu sa mission) et celle très bruyante de Cousin Machin…

… ça se solde par une bonne gueulante de Cousin Machin qui trouve ça minable, le ballet.
Mais comme on est tous un peu la prima ballerina de tout le monde, Cousin Machin se prend à son tour un vent de Force 6 dans sa tignasse de rebelz. L’Ange de la mort le renvoie au bac à sable d’une manière lapidaire.

Mais Cousin Machin a sa musique, fort heureusement. Sauf que c’est là que tout bascule.

C’est suite à l’abus de cette substance hautement transcendante que notre pauvre Cousin se retrouve privé de ce qui constituait la moelle de son existence.

Dépourvu d’oreilles pour une période indéterminée, peut-être pour toujours, Cousin Machin est bien obligé d’élargir ses activités et de revoir ses priorités. Le voilà au ballet de Felindra avec un sifflement persistant dans les esgourdes. Mais malgré l’absence de son, Cousin Machin est ému par la beauté de la chose. Cousin Machin vient d’ouvrir les yeux sur le monde.

Franchement, j’ai trouvé ça de toute beauté, moi. Je ne suis pas très ballet, fleufleurs dans les cheveux et tulle rose mais ce grand niais qui verse sa larme devant Nununchette en train de faire des pointes, le tout avec du coton dans les oreilles, c’était super joli.

La rencontre de deux univers, quoi, improbables et apparemment incompatibles.

Mais comme on est dans Skins et que ce sont des ados, eh bien pour conclure, c’est pas gagné. Même avec le son en stéréo.

Mais comme on est dans Skins et que ce sont des ados, eh bien tous les espoirs sont permis.

J’ai trouvé ça touchant, donc, et très inattendu. Je suis toujours épatée de voir à quel point ces jeunes supportent bien cette caméra insistante, la capacité qu’a l’objectif à capter la moindre mini-expression. Le tout avec toujours beaucoup de justesse.
Par contre, le pote Alo… aaaah mon Dieu mais la touuuuche, si je croise un môme attifé comme ça dans la rue mais direct je lui gerbe sur les pompes !

Enfin je dis ça et je ne pensais même pas qu’il y avait un encéphalogramme autre que plat derrière la touffe du Cousin Machin et finalement, je le trouve super mignon, donc bon.
En tout cas, en ce qui concerne ces deux premiers épisodes, pour moi, ça fonctionne. Je suis curieuse de savoir ce que ça va donner pour l’autre tête-à-claques, là. Le teaser, cela dit, était plutôt alléchant même si j’ai envie de lui casser les deux jambes à chaque fois qu’elle apparaît.

A suivre, donc !

Posted by on Fév 11, 2011 in Skins | 2 comments

2 Comments

  1. 1). Arrrgh ! Ta dernière caps elle fait peur !! Elle est morte derrière les yeux !!

    2). P’tain c’est vrai, c’est trop Felindra ! Si ça se trouve son père c’est Patrice Laffont !

    3). Et puis, je dis, Alo, moi, je l’aime bien. Sans doute parce qu’il est assez similaire à Chris, pour l’instant. Par contre, c’est le mec qui se prend pour Effy…

  2. effectivement skins a pris plus ou moins un "tournant" cette saison, pas de scène de sexe gratuite voir pas du tout, pas de drogue dur … bref je suis surprise par plusieurs scène qui sont de toute beauté (la scène du ballet)

    je viens de voir l’épisode avec barbie et je suis très agréablement surprise , je n’en dis pas plus
    bref la nouvelle bande de skins est attachante : ce que n’avais pas réussi la 2ème génération
    skins is back !!!!

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