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112 : Things we lock away

C’est un peu énervant. Vous regardez un épisode captivant qui pose plein de nouvelles questions intéressantes et paf-le-chien, le lendemain, on vous annule la série. En bonne sériephile éclairée, vous entendez déjà votre cerveau vous hurler : « Naaaaaan, ne t’investis plus émotionnellement dans cette sériiiie, regarde-la et commente-la avec le regard froid du boucher qui découpe une escaloooope ! »
Oué, eh ben c’est pas facile !
Du coup je suis frustrée de tous les côtés. Je n’ai pas envie de finir la série sur plein de questions sans réponses, en même temps, je ne vais pas arrêter à cinq épisodes de la fin, ce serait trop la honte et j’ai quand même envie de rendre cet hommage aux acteurs et à ceux qui ont forgé Caprica. Mais comme d’habitude, ça fait suer.

Ca fait suer parce qu’enfin, les deux drôlesses se retrouvent dans le V-World. Et suivent un peu le chemin emprunté par leurs darons dans le Real World, ce qui m’a fait sourire. Elles se sont d’abord croisées sans faire trop attention l’une à l’autre, Zoe ayant relevé et guidé Tamara à un moment un peu délicat, maintenant, elles se mettent sur la gueule avant, sans doute, de s’unir parce qu’elles n’ont pas trop le choix.
Visuellement, un peu comme souvent dans le V-World, on est partagé entre l’envie de s’arracher les zoeils et une fascination un poil… oh allez, disons-le, franchement malsaine.

Maintenant, c’était quand même un petit peu longuet, cette affaire. Mais c’est l’occasion de remonter un peu dans le temps et de découvrir une petite chose qui nous avait été cachée et qu’il eût peut-être été judicieux de nous dévoiler plus tôt : Mind!Zoe. Eh oui, tout comme notre ami Gaius et sa chère CapricaSix, petite Zoe – la vraie, celle de chair et d’os, celle qui a fait « pouf » dans le MagLev – voyait une version d’elle-même depuis gosse. C’est même elle qui l’a tirée de l’incendie dont on nous a pas mal rabattu les oreilles en mi-saison.

(Mes yeux. Ah ! Mes yeuuuuux ! Pouvaient pas lui claquer une robe rouge, à l’ange de God au lieu d’en faire une pub pour du papier toilette ?)

Et forcément, d’un seul coup, voilà qu’elle débarque aussi chez Zoe-A. Ce qui n’est pas tout à fait hors de propos.
Autre petit twist fort amusant et qui est pour le moins déconcertant : depuis gosse, Zoe dessinait des centurions. Voilà qui n’est pas sans évoquer une certaine Starbuck et sa destinée.

Pour finir du côté des Zoe, on assiste également à la « naissance » de numéro A.

Après le final de BSG, on serait presque tenté de croire que Zoe a reçu l’inspiration « divine ». Dans l’absolu, c’est un peu compliqué étant donné que plus mécréante que moi, tu meurs, et que forcément, j’ai super envie d’avoir une explication rationnelle. On pourrait peut-être aller fouiller du côté d’Apotheosis.
Enfin bref !
Du côté de Lacy, ça ne progresse que peu – enfin vous me direz, on la sort de son grenier où elle a été bouclée après l’explosion de Barnabus, c’est déjà bien – mais une fois de plus, j’ai été soufflée par la performance de Magda Apanowicz. Cette gosse, c’est fou les progrès qu’elle a accomplis en une demi-saison. Evidemment, on lui donne un peu plus de grain à moudre et donc l’occasion de faire l’étalage de ses talents…

Enfin, cet épisode est également un au revoir à Thomas Vergis que j’aimais bien, ma foi. Et il s’en va par la grande porte en essayant un tout petit peu de foutre Daniel dans la bouse. J’avoue, il me plaît beaucoup, ce garçon ! Et en bon Tauron, l’honneur, tout ça tout ça. Il est très vexé, on s’en doute, que le petit père Graystone ait récupéré sa société les doigts dans le pif après avoir terrorisé tout le conseil d’administration grâce aux mafieux de Ha’La’Tha.

Encore une fois, je salue le talent de John Pyper Ferguson et Eric Stolz ainsi que le grand malade qui a écrit cette scène parce que ce calme olympien, ces voix qui ne sont jamais haussées, cette blancheur chirurgicale… ça parvient à foutre une tension hors normes. Tout en soulignant la très grande classe de ces deux personnages.

Et ça, c’est ni plus ni moins que de la tragédie grecque, et en bonne drama-queen, je me vautre dedans avec un plaisir immense.

Ca aurait pu s’arrêter là-dessus mais non, on assiste aussi à l’intervention des « nettoyeurs ». C’est fou comme pour eux, une mort semble anecdotique. Et de toute façon, Joseph ne voulait-il pas liquider Vergis ? Décidément, ces Taurons, ils sont bien bien jetés.

Sprouitch.

Et pendant ce temps-là, Amanda, elle, se promène. Et ourdit.

La bombe à retardement. Quand elle va décider de péter, celle-là, gare aux embruns.
Encore un épisode, en ce qui me concerne. Et pour la suite, vous le savez sans doute, il faudra attendre 2011. Décidément, les bouchers de SyFy n’ont pas grand-chose à envier à ceux de la Fox, parfois…………

Posted by on Oct 28, 2010 in Caprica | 13 comments

13 Comments

  1. Sauf que Vergis, quand il se fait couiquer, je me suis dit "de quoi ? Tout ça pour ça ?" pour moi, il rejoint directement Raj au classement des personnages honteusement sous exploités, il y avait un potentiel terrible de revanche par robots interposés, et pour l’instant, de robots, que pouic !
    Par contre je suis soulagée que ça avance enfin du côté des V-girls !

  2. Moi j’avoue qu’en apprenant l’annulation de la série, j’ai décidé d’arrêter.

    Mais il y en a une qui bosse beaucoup en ce moment !!! La blonde là, madame Graystone… je l’ai vue récemment dans Sons of Anarchy et dans le dernier épisode de The Event !…

  3. Pour avoir vu le series finale, malgré les importants raccourcis nécessités par l’arrêt de la série, je pense tout de même que tout fan de BSG se doit de le voir !

    Le passage final *** donne littéralement des frissons à tout fan qui soit, entre le contenu du discours final, les images, et la qualité d’interprétation, le tout servi par une superbe musique de Bear McCreary.

    Et rien que pour ça, malgré les quelques facilités scénaristes et les défauts inhérents au fait qu’ils devaient boucler la série au dernier moment, les quelques derniers épisodes, le dernier en tête, restent de qualité, et par passage, rappellent des fois la grandeur du BSG original.

    Je n’ai pas remarqué de papiers sur la suite de Caprica, mais je vous encourage à en faire un, au pire en regroupant les derniers épisodes^^.

    J’encourage aussi tous les fans qui ont arrêté à finir la série, de par ces séquences finales, et aussi car ce sera préférable pour BSG Blood and Chrome, qui se sera chronologiquement entre BSG et Caprica.

    Je conclurai par cette citation déjà connue de ceux qui ont regardé : *** (Imaginer le support virtuel et audio qui va avec *_*)

  4. Je le ferai mais quand j’en aurai envie et quand je l’aurai décidé, je digère encore l’annulation. Et là, les spoilers je les édite parce qu’ils n’ont rien à faire là, sorry.

  5. Ouaip, ben faudra bien t’y mettre parce que y a bientôt les enchères Caprica chez Propworx avec
    la robe de Zoé, la bague du Guat’rau ou encore le mug ‘Graystone industries’ et plein plein d’autres trucs à collectionner, moyennant budget conséquent je suppose, mais quand on aime…

  6. Je suis au courant, évidemment… mais quand ça veut pas, ça veut pas, je ne vais pas me forcer, non plus, eh oh, ça reste un loisir et un plaisir avant tout. 😉

  7. La citation éditée datait déjà de l’épisode 9, c’est un peu le moto de Caprica, ce n’était pas la peine de la supprimer !

    Cela dit c’est avant tout pour rendre service, et au moins, l’annulation de Caprica aura pu déboucher sur Blood and Chrome qui n’aurait pas vu le jour sinon.

    Le problème de Caprica est qu’elle n’a pas été suffisamment rythmée, et qu’elle était peut-être trop intellectuelle pour la plupart de ceux qui suivaient, débouchant sur son annulation. Dans BSG, il y avait toujours une bonne part d’action, de combats spatiaux. Ici ce n’était pas le cas, et toutes les révélations / passages importants qui auraient du peu à peu être mis en place dans les épisodes ont été parachuté à la fin dans un finale bourré d’informations^^

  8. Désolée, j’avais compris que c’était la toute dernière réplique de la série, d’où mon coup de sang, le matin, je suis un peu brumeuse. Pis chut sur le final, je verrai ça plus tard ! 😉

  9. je comprends ton blocage sorci. D’abord parce que la tournure très religieuse de la série m’a un peu déçue et a failli me faire arrêter plusieurs fois (OMFG Clarice !). Ensuite à chaque épisode, je ne pouvais m?EUR(TM)empêcher de faire un décompte mental avant le final. Déjà un season final en soi, même révélateur, s’est un peu frustrant mais une serie final ! Surtout quand la série s’arrête plutôt que prévue (RIP firefly, farscape, drive,…la liste est longue). Et puis Caprica s’est BSG et là ça devient sentimental.

    mais je rejoins Seb : il faut voir Caprica jusqu’à la fin. Surtout si on veut regarder le spin-off suivant et pour certains éclairages aportés
    honnêtement j’ai aimé le final. C’est beaucoup d’infos d’un coup, mais bien géré et surtout bien orchestré. Et le must, en le regardant j’ai plus retrouvé BSG que dans le reste de la série
    L’avantage c’est que Blood and Chrome n’étant pas pour tout de suite, rien ne presse pour regarder la fin de Caprica

    PS: j’ai demandé des journée de plus de 24h au père noël, mais se fichue Santa n’a rien pu faire

  10. Je ferai ça quand la déception sera passée. J’ai besoin de regarder ailleurs pour l’instant. 😉

  11. Enfin bref,
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  12. Voyons, voyons… je sais. 😎

  13. Oh mon dieu ! (mes dieux, plutôt) Sam Adama se fait soigner par House !

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