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103 : Fun town

Oublions un instant que ça fait bien quinze jours que j’ai vu cet épisode. Et amusons-nous du fait que je me suis fait avoir comme une bleue devant la superbe performance du chef des blousons de cuir. Ah ça, oui… effectivement, il m’a bien eue, ce vieux chacal.
C’est vrai qu’on rigole gentiment, au début de cet épisode. Toute la petite bande s’amuse dans les manèges et c’est difficile de ne pas les trouver mimis comme tout, les gros durs qui poussent des cris dans les virages.

Pourtant j’aurais dû m’en douter. Depuis le temps que je regarde des séries, je devrais savoir que quand ça commence fun et chou, ça finit forcément glauque et flippant.
La barbapapa commence à peser sur l’estomac aussitôt qu’on découvre qu’une gamine de treize ans a été violée à la fête foraine. Super ambiance. Hourra. Hourra.
Comme le papa est un « ami » de Clay, commence la course à l’échalote entre le gang et les flics pour retrouver le coupable et on devine un petit peu que ça risque d’être une question de vie ou de mort pour l’affreux jojo.
Inutile de dire que les Sons retrouvent le gus avec une très courte avance et que là, le calvaire commence. Putain, cette foutue scène, elle dure très très longtemps. J’étais pétrifiée. Le mec est là, attaché, baillonné, les burnes à l’air, le père en face, outillé comme pour castrer un boeuf et on attend juste qu’il le fasse, quoi, merde.

Sauf que non. Soulagement. Et là, Clay chope le truc et vlan. Atroce. J’ai cru tomber raide.

Après réflexion, ce type est génial. Il fait du trafic d’armes (il est question de l’IRA, là, rien que ça) et c’est avec ça qu’il protège Charming, ce qui lui permet de se dédouaner au passage et de justifier ses actes. Et surtout d’alimenter un ego pas piqué des hannetons, persuadé qu’il est que sa ville ne peut pas survivre sans lui.
En fin de compte, il coupe les couilles du violeur parce que c’est un bon moyen de faire chanter le papa blessé (un entrepreneur influent), une manip’ prévue dès le début sachant qu’il n’aurait pas les tripes de le faire en personne. Une manière aussi d’éviter que Charming ne grandisse pour devenir une ville remplie blancs bien friqués qui goberaient SAMCRO en moins de deux. C’est magistral, c’est immense. C’est surtout terrifiant.

(Non, une tête de cheval ne serait pas rentrée dans ce petit… hum… paquet.)

Jax se fait d’ailleurs bien balader lui-même et on perçoit pour la première fois une réelle tension entre les deux générations.

Bref, le blondinet est toujours bien bonnard avec sa crinière façon champ de blé, mais le vieux m’a mis une belle claque, dans cet épisode, sans compter qu’en plus de son physique hallucinant, il a vraiment une voix de folie.
Pareil pour Katey Sagal qui est une fois de plus magistrale dans le rôle de la mère prête à tout pour protéger sa couvée. Wow. Belle claque là aussi. Je peux vous dire que si elle me disait en face la réplique qui suit, je me dépêcherais de trouver un trou de souris, quitte à m’amputer avec les dents pour y entrer.

Gemma : Nothing gets in the way of me taking care of my family.

Oui, m’dame !

Chouette manip’ elle aussi pour faire parler la gosse violée. Et j’ai adoré sa scène avec Skinner. Vraiment, superbe alchimie entre les deux acteurs, je pense ne pas avoir respiré pendant tout le truc.

(Sexy, la petite croix gammée, monsieur.)

Belle performance aussi de Drea, sur la fin, quand Wendy rencontre son bébé pour la première fois.

Et je m’étonne une fois de plus de constater à quel point c’est un bon petit gars, Jax. De prendre tout ça sur lui, d’accepter sa responsabilité dans l’échec de son mariage.

Face à tout ça, on a les flics qui me font bien marrer. Le seul qui ne soit pas pourri jusqu’à l’os est tellement occupé à boitiller à cause des centaines de balais qu’il a dans le cul qu’il a bien du mal à faire régner l’ordre et la loi.
Les problèmes vont forcément venir du cinglé d’ex-copain de Tara qui a l’air de l’avoir mauvaise de s’être fait larguer et qui, manque de bol, est un agent de la branche du gouvernement qui justement pourrait en avoir après Clay et ses hommes. Oué, ceci promet.

(On l’a vu dans un House, lui, non ? Ah oui, c’est le type qui dit tout ce qu’il pense ! D’ailleurs, il y a aussi la gamine qui a joué dans un épisode, c’était la fille de Donna de The West Wing.)

Eh ben pour finir, j’ai ENFIN compris qui était Sam Crow. A savoir personne.
Ils auraient vraiment dû déconfuser le truc dès le début parce que j’ai vraiment cru que c’était quelqu’un. Alors que c’est juste un acronyme. Sons of Anarchy Motorcycle Club Redwood Original. Ptain, je me suis quand même sentie très con, sur le coup.

Histoire d’oublier que parfois, je suis très blonde, la grosse rigolade de l’épisode :

Posted by on Déc 20, 2009 in Sons of anarchy | 3 comments

3 Comments

  1. Si ça peut te rassurer t’es pas la seule, le coup de…ba SAMCRO en fait hein (ba oui pk pour moi sam crow ça faisait mieux mdr), j’avais po tout pigé non plus! C’était un peu confus mais bon…lol!

    Et pour ne rein dire qui spoilerait, je dirais juste que cette série est géniale, et que j’ai commencé à regarder the west wing, j’en profites vu que tu y fais allusion.

    Eh à regarder ça avec, un peu presque dix ans de retard je crois, on en voit des têtes qui rappellent quelque chose hein pfiooouuu! ça me plait bien en tout cas. Et j’ai capté après trois plombes, que c’était du même mec qui avait fait Studio 60 on the sunset strip aussi avec Bradley Whitford que j’avais adoré…

    Bref trêve de blabla..Ce blog est merveilleux, et les Sons sont excellents. Et merci très chère sorcière pour toutes ces reviews 😉 Bonne soirée à toi!

  2. Kurt Sutter, Kathey Sagel, Jay Karnes !!!! ça fait un peu reconstitution de ligue dissoute LOL
    ( The Shield)

    Pour Nais : The West WIng, la meilleure série de tous les temps, tu vas adorer.

  3. Sons Of Anarchy, c’est mon premier coup de c? »ur de 2010.

    Faut croire que je suis observateur vu que j’ai tout de suite pigé ce qu’était SAMCRO 😉
    Bon à la base, une série qui parle de bikers et par extension de Harleys, ben rien que ça, ça me plait déjà. C’est vrai que ces bécanes ont vachement plus de charme que les japonaises.

    J’ai beau les voir accomplir des actes tous plus barbares les uns que les autres, je peux pas m’empêcher de les trouver sympathiques. En fait, n’importe quel gus dans cette série peut attirer la sympathie et c’est là le tour de force. Même le type arborant fièrement une croix gammée s’inquiète de la santé de sa maman. Comment voulez vous le haïr ?

    C’est là un tour de force, car sans tomber dans la complaisance, cela donne un éclairage sur ces personnages qui est assez plaisant.

    De la même façon, les flics de Charming (ceux de l’extérieur c’est une autre paire de manche) sont bien fichus. On n’a pas de caricature. C’est pas le pourri et droit comme on pourrait le penser au premier abord, ça va bien plus loin que ça !

    Bref, c’est une série qui accorde une très grande importance aux développement personnages secondaires et c’est un excellent point !

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