721 : The lost city 1

Comme je suis une grosse feignasse, je le coupe en deux, même s’il se regarde comme un film… Ptain, il aurait tellement fallu que la série s’arrête là-dessus. C’est grandiose. Vraiment. On aurait bouclé la boucle ou presque, on aurait repassé le flambeau à Atlantis qui est déjà partout, dans ce double épisode, et roule ma poule !

Mais non.

Donc bon.

Enfin, il y a du culte, là-dedans, mon Dieu, j’en aurais bouffé mes coussins. Déjà, Jack et ses mots croisés. Le monde est en train de s’écrouler, et Jack fait ses mots croisés. Et se permet d’arriver avec une heure de retard aux briefings. Jack, Jack, Jack. Et c’est à cet homme qu’on va confier le SGC ? Woah.

Mais bon, en même temps, on va pas être trop exigeants vu que Jack, une fois de plus, va sauver la mise à 6 milliards de gros ingrats de leur race. Hein. Parce que bon. Qui c’est qui va remettre sa petite tête de moineau dans le bidule qui fait dérailler le cervelet ? C’est Jack ! Alors effectivement, vu d’ici, il a un peu l’air d’un touriste…

Mais déjà, là, il a l’air d’être nettement plus concerné.

Et une fois qu’ils ont découvert la boîte à blablas des Anciens (qui va sauver l’univers etc etc), eh ben pour pas que tout ça tombe aux mains d’Anubis (le gros pas beau masqué, bouuuuh qu’il est laid, qu’il est méchant), eh bien mon Jack, héroïque, va empêcher Daniel d’y fourrer ces lunettes.

Jack : And who does the translating when you go ancient ?

Et tout conscient qu’il est que c’est VRAIMENT pas drôle de se faire télécharger la bibliothèque de ces rats d’Anciens dans la tronche, eh ben il y va. My herooo.

Faut voir les tronches des autres, terrifiés par la chose.

Allez hop, emballé c’est pesé. Le Jack est condamné. En quelques jours, c’est goodbye, my someone, goodbye. Dévoré qu’il va être par toutes ces connaissances auxquelles il ne pige que dalle. C’est là, l’ironie du sort. Il faut que ce soit le plus bête et le plus remplaçable qui y passe. Daniel, Sam, Teal’c (sur qui de toute façon ça ne fonctionne pas, alien oblige) sont bien trop précieux pour ça. Jack, lui, c’est de la chair à canon. De la chair à canon certes canon et au sens de l’humour irrésistible, mais tout de même.

Alors là, ça commence à tirer joliment la gueule, surtout quand Jack annonce que si ça vous dérange pas, sachant qu’il prévoit de passer l’arme à gauche dans la semaine, deux jours pour ranger ses affaires (lire : se torcher la gueule tout seul dans sa caverne), ce serait pas de trop. Gloups et re-gloups. Non mais ça va pas ?

Evidemment, à peine quitte-t-on nos tristes sires que paf, nous voilà catapultés chez Jack. Et là, toc-toc. Bon, alors comment dire, c’est pour avouer un truc.

L’ennui, c’est que Jack, il a pas super super envie qu’on lui avoue des trucs. L’ennui aussi, c’est que Carter, ben c’est un peu son supérieur, là. Alors qu’est-ce qu’elle fait, cette tarte ? Eh ben elle glousse niaisement, comme le ferait n’importe quelle idiote entichée d’un grand truc qui ne l’aide pas.

Sam : Hi hi hi !

Bon, là-dessus, l’homme lui sert une bière, à la bouteille, hein, parce que bon, des verres y en a mais ils sont tous dans l’évier avec du moisi au fond (comme chez moi, how cute).
Là-dessus, la pauvre Sammy manque de défaillir deux ou trois fois en regardant son homme qu’il est très très beau en civil et qu’il serre les dents, courageux comme il est.

(Elle me fait de la peine, dites.)

Et puis elle va un petit peu dire qu’elle aurait dû, elle, mettre la tête dans la machine maudite. Là, Jack lui sort le plus beau compliment qu’on puisse faire à une dame (excepté l’inviter à passer la nuit, bon sang de bonsoir).

Jack : Carter, you’re one of this country’s natural resources, if not national treasures.

Aaaaaaw !

Ca deviendrait presque gênant mais heureusement (ou pas), les deux autres zozos débarquent, ils passaient par là avec des daughnuts, comme c’est bizarre.

Jack : Is that doughnuts ?
Teal’c : Indeed.
Jack : Excellent.

Voilà, c’est ça que j’aime, dans cette fin de saison. On les sent vraiment tous très liés. Différemment, mais liés. Et puis on voit Daniel à moitié bourré. Et Daniel à moitié bourré, ben c’est fabuleux. Il parle toujours à mille à l’heure, mais il raconte n’importe quoi, encouragé par Teal’c qu’on sent à la limite d’être grisé par sa grenadine.

Jack : You’re so shallow.
Daniel : Oh please. Teal’c is like one of the deepest people I know ! He’s so deep ! Tell him how deep you are. You’ll be lucky if you understand this.
Teal’c : My depth is immaterial to this conversation.
Daniel : Oh ! You see ?
Jack : No more beer for you.

(Vous noterez la groupie qui rit à toutes les blagues de l’homme, derrière.)

Et paf, le général qui se pointe. Ultime.

Jack : Well, you’re not the usual delivery boy.

Allez hop, arrosons le général, ça lui fera peut-être repousser les cheveux.
C’est là qu’on arrive au point de bascule de l’épisode. Hammond dégage, et on va mettre une civile à sa place. Mieux que ça, fermer le SGC pendant trois mois. Eh ben d’ici là, Jack a le temps de moisir correctement au cimetière.

Donc, on se récupère la miss Weir qui est blonde, et qui est Jessica Steen avant de devenir Torri Higginson. Hmph. Je ne vais même pas m’amuser à dire à quel point revoir l’entrée d’Elizabeth dans la mythologie Stargate m’a foutu la haine. Elle a déjà tellement de profondeur, cette nana, aussitôt arrivée, que je n’en reviens pas qu’ils aient réussi à ruiner à ce point son personnage.
D’office, j’adore sa réaction face à ce bousier de Kinsey qui s’empresse de lui faire le coup de l’intimidation et qui n’est décidément bon qu’à rafler les votes en Floride. Rings any bell ? George Bush ? 2000 ?

Elle le calcule tout de suite, le vice-président.
L’autre truc énorme, outre son effarement face à la révélation « we are not alone », c’est quand Bra’tac débarque, la toise aussi poliment qu’il le peut, et s’enquiert de la santé de Hammond du Texas. Lorsqu’il comprend que c’est ce petit insecte qui le remplace, sa gueule est collector.

Et la pauvre, elle doit vraiment se demander ce qu’elle fout là.

Allez hop, on nous renvoie maître Bra’tac et son padawan chercher de l’aide (inutile de dire qu’elle sera plutôt maigre voire inexistante) et à suivre… lors d’un des épisodes les plus énoooormes de toute la série.

(Et en espérant que j’aurai le temps de le reviewer avant que SPN et BSG ne me tombent dessus.)