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203 : Bad habits

Oui, alors donc, ça, c’était supposé être la review d’hier, mais en cours de route, j’ai décidé que j’allais faire une jolie soirée Halloween pour mes copines, avec des citrouilles, des araignées et des chapeaux ridicules sur la tête (riche idée qui s’est muée en concours de créativité sur la manière de porter lesdits chapeaux), moralité, ça prend du temps, ces petites choses-là, temps que je n’ai déjà pas tellement vu que je suis en totale période de bouclage de gros taf avec en plus d’autres tafs à côté. See ?

N’empêche que. Même vu en deux fois (!), cet épisode m’a totalement réconciliée avec la série. Très émouvant et surtout très drôle, j’ai passé un (enfin deux) moment(s) formidable(s). Et j’ai vraiment adoré l’exploration des personnages et les sentiments que chacun exprime au fil de l’intrigue.

Et puis un épisode centré sur Olive Snook, la reine de Daisies, c’est forcément formidable.
La petite Olive, d’ailleurs, entourée de parents aussi nonchalants qu’elle est vive et pétillante, m’a fait rire aux larmes.

Elle est adorable avec son sourire triomphant et ses grands projets de tunnel vers l’Arabie et ses haras. Ah, Olive, tu es le soleil de cette série.

Mais contrairement à cette petite Olive pour qui tout finit par se retourner à son avantage, la grande Olive, elle, doit se faire une raison… et arrêter de fuir devant son échec avec le grand Ned. Même si pour l’instant, elle s’éclate dans son couvent avec Pigby, un jambon sur pattes chercheur de truffes. Et force est de constater qu’ils sont tous les deux copains comme euh… cochon. Bref, la vie est belle pour Olive.

Ah oui, et je me suis marrée comme une bossue quand cette truffe de Digby porte le petit panier pique-nique. Qu’est-ce qu’il a l’air benoît, ce chien, c’est hilarant.

Donc pendant qu’Olive baguenaude dans les vertes prairies, Ned, lui, tire une tronche de trois pieds de long car sa douce Chuck se lance dans l’élaboration de son arbre généalogique. Ca s’annonce simple, son affaire.

Il est très bien, le pâtissier, dans cet épisode. Un peu fuyant, comme toujours, mais moins car confronté lui aussi à ses failles et à ses blessures, un peu comme ses deux copines. Donc il tire la tronche comme jamais, mais il est drôle dans sa maladresse.

Egal à lui-même en revanche, le volumineux Emerson. Que j’aurais embrassé lorsque découvrant que sa cliente du jour n’est autre qu’Olive, venue lui demander d’élucider le meurtre de Sister LaRue, une gentille collègue, il nous cite presque mot pour mot du Shakespeare.

Emerson : What got thee to a nunnery ?

D’ailleurs, ce n’est pas le seul clin d’oeil qui m’a séduite, dans cet épisode. Le clocher duquel est précipitée l’infortunée Sister LaRue n’est autre que la copie conforme d’un autre clocher, celui d’un de mes films préférés de toute l’histoire du cinéma. Vertigo, alias Sueurs Froides, l’un des meilleurs Hitchcock.
Bref, ça, brillant. Brillantes aussi les confrontations entre Olive et ses amis qu’elle a fuis pour les protéger et se protéger elle. J’ai été émue de voir Chuck aussi touchée de la retrouver et de l’entendre dire qu’elle la considère comme une soeur. C’est adorable, c’est tout Chuck. A qui la cornette sied divinement en passant.

Je ne parle même pas de Ned qui est plus vrai que nature avec sa soutane et son petit air pincé de grand puceau de province.

Avec Emerson, il forme d’ailleurs un duo épatant.

La scène où il ressuscite la morte en poussant moults cris d’orfraie est géniale.

Ned : We’re so going to hell.

Amusant d’ailleurs de voir que tant d’indices sont donnés concernant la nature de la Sister en question. Déjà pas aidée par le fait d’être l’une des filles perdues de Bruce Willis, il se trouve que Sister Larue menait des expériences secrètes pour créer une fabuleuse truffe de synthèse, fournissait en secret le couvent entier en sucreries et autres colifichets…

Et entretenait une liaison clandestine avec un grand chef cuistot.

Sacrée taupe, la Sister Larue. Et donc, c’est marrant parce qu’avant de découvrir que c’était une taupe, il y a plein de petits indices qui laissent entendre qu’elle n’est pas toute blanche.

Notamment le moment où ressuscitée, elle tente de s’enfuir avant de se faire rattraper par Ned, donc.
Bref, c’est du grand n’importe quoi, mais cette fois, sans doute parce que cette intrigue est directement liée à un des personnages principaux, je n’ai pas décroché. Enfin, disons qu’au moment où le chef se met à râper de la truffe sur son plat, j’ai été prise d’une fringale monstrueuse et que pendant cinq bonnes minutes, les dialogues ont été étouffés par le bruit de mes mandibules, mais sinon, 20/20.

Pour en revenir à Chuck, il était plus que temps qu’elle se réveille, qu’elle se rende compte à quel point sa situation est moisie et oui, qu’elle envisage, au grand effroi de Ned, de se refaire toucher par l’auteur de sa nouvelle naissance.

C’est évidemment à point nommé que tombe la grande révélation parce que ça va bien entendu lui rendre une raison de vivre d’apprendre que Lily est sa mère.

Avant cela, une grosse frayeur histoire qu’elle se rende compte qu’elle n’a pas tellement envie de mourir…

Pareil pour Ned qui poussé dans ses retranchements accepte enfin d’admettre qu’il est complètement traumatisé par l’abandon de son père et que cela a fait de lui un personnage pas franchement très sympathique, voire un gros poltron.

Bref, tous ces personnages que je trouvais si figés accomplissent le miracle d’être en mouvement, dans cet épisode, et ça m’a vraiment comblée. J’ai été ravie de l’explication entre Ned et Olive, indispensable depuis un bon moment. Et on assiste également à une sorte de renaissance pour la blonde de poche qui parvient à trouver toute seule que le meurtrier accidentel n’est autre que Pigby, assomme un prêtre à coup de planche à laver…

… et effectue à son tour le grand plongeon, réconciliée avec elle-même et avec ses amis, libérée de ses lourds secrets.

Charmant, drôle, attendrissant.
Tout comme les larmes de joie de Chuck à la fin, lorsque Ned lui apprend enfin l’identité de cette mère qu’elle croyait n’avoir jamais connue.

Bref, Chuck vient de combler un vide immense dans sa vie. Reste à savoir comment la suite va être gérée. Aussi bien, je l’espère. Sinon je préfère autant rester sur cette adorable fin.

Posted by on Nov 1, 2008 in Pushing Daisies | 3 comments

3 Comments

  1. En la revoyant, c’est vrai que la gamine est meugnonne… Quoiqu’ils nous trouveraient un moyen pour nous la rendre flippante dans Supernatural 😀

  2. Ah mais elle est flippante. Cet éternel sourire béat sur ces dents de lait, brrrrr…

  3. (Surtout les dents de lait, en fait…)

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