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202 : Circus circus

Perplexité.
Pushing Daisies, c’est vraiment le petit bijou de la télé américaine, en ce moment. Lorsque tout fout le camp, on peut encore se réfugier dans le monde sucré et coloré de Ned et de ses potes et ça fait du bien.
N’empêche, je m’interroge. Cette série, j’ai l’impression de la connaître déjà depuis des lustres, d’en maîtriser tous les ressorts… et cela après seulement 11 épisodes ? C’est bon signe ? Je crois pas.

Visuellement, c’est toujours irréprochable, il n’y a rien à redire. C’est un bonheur. L’ennui, c’est que j’ai l’impression que les personnages sont complètement prisonniers de ces décors hauts en couleurs, et qu’à l’exception peut-être d’Olive, ils se font gober tout crus par la fantaisie de la série. Ca ne fait que deux épisodes que cette saison a repris, et j’ai le sentiment de les regarder tous tourner en boucle, de voir Ned et Chuck se brouiller puis se réconcilier et Emerson Cod pleurer discrètement sa fille… Pourtant, il se passe des choses… Donc je ne comprends pas où est mon problème, dans cette histoire. Peut-être que je commence à être fatiguée par les intrigues policières. C’est vrai que je n’ai suivi celle-ci que du coin de l’oeil et que de manière générale, ça ne m’intéresse pas car je ressens trop peu de sympathie à l’égard des personnages de cire dont il s’agit d’élucider le meurtre, ou dans le cas présent, de retrouver la fugueuse rejetonne.
Tout n’est que prétexte à épater par des petites répliques très futées ou par des décors grandioses, et c’est le cas, c’est épatant. Mais au final, qu’est-ce que je retiens de cet épisode ? Pas grand-chose.

Qu’il a quand même de l’eau dans le gaz entre Ned et Chuck… Que Ned est très malheureux de ne plus faire chambre commune avec sa bien-aimée…

Qu’Emerson, malgré ses grognements de grizzly, ferait n’importe quoi pour retrouver la fille de sa cliente…

Et ne cesse de penser à la sienne, en silence.

Que le duo Olive/Lily est génial, surtout dans l’environnement carcéral d’un couvent de campagne…

Que tante Vivy est adorable et que j’ai envie de l’adopter…

Que les clowns étaient parfaitement hilarants.

Et que les deux amoureux finissent bien entendu par se réconcilier, par le biais d’une petite mise en scène, comme toujours, car après tout, à peu de choses près, ils sont restés les enfants qu’ils étaient lorsqu’ils se sont connus.

Bref, tout cela est charmant. Mais peut-être un peu trop superficiel pour moi, à force. Il va falloir exploiter très rapidement toute l’affaire tatas/maman/papa parce que sinon, zzzzzz… Pourtant, je les adore, ces personnages, alors… je comprends pas. Vraiment pas.

Posted by on Oct 9, 2008 in Pushing Daisies | 4 comments

4 Comments

  1. J’ai eu une Révélation l’autre jour, avec tous ces secrets entre Lily, les parents et tout ça… Et si, au final, Ned et Chuck étaient frère et soeur (enfin, à demi) ?

    Ca peut paraître con, mais au moins on peut se féliciter qu’ils ne puissent aller plus loin.

    *retourne se cacher*

  2. Pas mal, comme idée !

  3. Je ne regarde pas Pushing Daisies pour l’intrigue qui est vraiment intéressante une fois sur trois, mais entre les décors, les personnages – mention spéciale aux tantes, je les adore! – et tout ce qui touche à Young Ned, je ne m’ennuie pas (encore?!)

  4. En lisant ta note, je suis obligé de constater que tu as décrit les sentiments que j’avais eu lors de la vision des quelques premiers épisodes de la série… Une jolie impasse, jolie mais impasse…

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