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206 : Something wicked this way comes

Je sais que j’ai trois épisodes dans le bab’, mais il fallait vraiment que j’enchaîne pour dire à quel point l’épisode que j’ai regardé hier soir était un supplice. Atroce, à la fin j’ai même coupé le son.

Je ne dis pas, Broadway, c’est toujours sympa, mais là ! Oh my God, quelle horreur, mes pauvres ZOREILLES !

Et pourtant, c’était pas con de mettre « Wicked » en arrière-plan, mais une telle promo outrageuse pour les gueuleuses de cette comédie musicale, franchement, c’est trop, quoi. Une fois, on regarde sa montre en se disant que de toute façon, ça passera vite. Deux fois, on commence à trouver ça louche, et quand ils osent remettre ça pour finir l’épisode, là, le doute n’est plus permis. MAIS ON VEUT PAS ALLER LA VOIR VOT’ COMEDIE MUSICALE DE MEEEEERDE !

Fiou, ça fait du bien.

D’autant que le début de l’épisode fait très comédie musicale. Tony et Maria… enfin, Henry et Betty tentent de partir en amoureux discrètement mais les obligations familiales de Betty la retiennent.

Et moi, dès lors, je n’achète plus. Je sais que cette bonne petite Betty ne se permettrait jamais de barboter le père du bébé de cette connasse de Charlie (qui elle-même ne s’est pas gênée pour se taper le dentiste dans le dos de Henry, rappelons-le), mais durant tout cet épisode, je n’ai eu envie de crier qu’une chose : mais arrêtez vos conneries, aimez-vous au grand jour, larguez la rouquine, Henry lui payera la pension alimentaire et ce sera déjà bien gentil de sa part. Mais non, et vas-y que je me planque pour pas faire de la peine à mon père, et vas-y que je me planque de toute la boîte et surtout de mon patron. Mais z’enfin. Que sont-ce que ces âneries de bébé ?

Pour vivre heureux vivons caché ??? Mais pas du tout, ma pauvre Betty ! Alors oui, certes, dans un premier temps, tout le monde roulerait des yeux comme ça, et puis au bout d’un moment, ben les gens ont mieux à faire, ils trouvent de nouvelles victimes et abandonnent votre pauvre carcasse et là, TRANQUILLE !
Mais non, Betty est une petite gourde bien trop réglo pour oser envoyer tout le monde se faire foutre. Et ça ne lui portera pas bonheur.

Bref.

De bonnes choses, quand même, dans cet épisode. Notamment Willie qui doit prendre trois kilos d’ici la fin de la semaine, ce que Mark ne capte pas dans un premier temps. Et sa tête quand il la voit déballer un panini (« Meaaaaaat ! Breaaaad ! ») est juste hilarante.

Pareil quand Willie voit Betty passer avec une sorte de gros sandwich dégoulinant de sauce. « She makes it look so easy. »

De même, Amanda et son infâme cabot (chaque fois que je vois ses petites pattes qui pendouillent, je manque de m’évanouir d’horreur), rien à faire, ça marche toujours.

D’ailleurs, le fou rire qu’elle a avec Marc dans les chiottes est trop bonnard. Ce sont vraiment eux qui me font le plus rire.

La suite de la scène avec Whilhlehlminah qui sort avec décontraction des chiottes est fabuleux, bien sûr.

Bref, dans leurs rôles de domestiques pervers, ils sont excellents. Je ne m’en lasse pas. J’en profite pour dire que j’adore Cliff, le copain photographe de Marc. Dans l’épisode précédent, ils ont grave réussi à m’émouvoir. Marc aura beau s’en défendre, il vit exactement la même histoire que Betty. Sauf que lui, tout est dans le paraître. Il adore Cliff. Et Cliff est juste… trop mimi, quoi ! Qu’il est bête, ce Marc.

Mais lui, au moins, il en est conscient.

Je suis un peu déçue de la direction que prend le personnage de Gio. Il est rigolo, mais il a l’air très con. Ca m’embête pour Freddy Rodriguez. Le problème, c’est que j’ai l’impression que tout ce qui touche de près ou de loin Betty tourne systématiquement au vinaigre. A part sa famille et son indécrottable patron qui lui fait progrès sur progrès, même s’il n’a pas du tout envie que Betty retombe dans les bras de Henry.

No kidding.

Très contente que Betty le plante là quand il la traite d’idiote (pourtant pas volé) mais je ne peux m’empêcher de me dire qu’elle a déjà tellement mis le nez dans ses affaires que ce n’était que justice.

Enfin, sur conseil de la très très futée Hilda (merde, si on lui avait demandé dès le début, on se serait épargné tout ce bordel), Betty va enfin sonner chez Henry. Et Dieu merci l’épisode s’arrête là parce que je n’ai pas du tout envie de voir ce qui se passe sous la couette !

Sur ce je m’en vais m’acheter des vitamines au marché parce que moi aussi, j’ai une tête de sharpei !

Posted by on Nov 7, 2007 in Ugly Betty | 2 comments

2 Comments

  1. Moi, j’adore Wicked (j’ai lu le bouquin cet été, j’ai pas encore vu le musical), donc j’ai été ravi de voir quelques extraits… Même si dans cette version, la blonde a une voix assez horrible 😡
    (Cela dit je comprends très bien que , merde alors, on a pas tous envie de passer trois plombes dessus!)

    Mais ce qui m’a probablement le plus choqué dans cet épi c’est le passage éclair Justin-racaille-du-93 à Justin-fabuleux-collectionneur-de-magazine-Broadway … o_o

  2. Ce que j’ai entendu dans cet épisode, c’est quand même inhumain…

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