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203 : The boy in the shroud

Je suis toujours émerveillée de voir à quel point la plupart des affaires sur lesquelles nos deux enquêteurs se penchent renvoient à quelque chose qui leur est proche. En l’occurence, sur ce coup, c’est le passé de Bones en tant que « foster kid » qui remonte plus vite que l’éclair.

Mais avant d’en venir là, moi qui me plaignais qu’il n’y avait pas assez d’asticots récemment, me voilà exaucée.

Ca grouille grave, là-dedans. Ca me rappelle la fois où une laitue est tombée derrière une chaise après le marché… j’ai retrouvé la chose plusieurs (à votre appréciation) jours plus tard. Un vrai bonheur. J’ai dû courir derrière les asticots qui comme un seul homme prenaient la route du sud. Bref !

Particularité de ce cadavre, c’est celui d’un adolescent, il est enroulé dans un linceul (Angela nous refait d’ailleurs magnifiquement le coup du suaire de Turin) et on lui a mis une rose blanche décomposée dans la main.

Le gamin identifié, les soupçons sont rapidement dirigés vers sa petite amie, baladée depuis plusieurs longtemps avec son petit frère de famille d’accueil en famille d’accueil. Forcément, Bones, qui a elle-même connu à cet âge-là les familles d’accueil, est révoltée. Après son entretien avec la famille du jeune garçon qui accuse la jeune orpheline, alors introuvable, de tous les maux, sa tête en dit long.

Pauvre choupette.

Evidemment, Booth voit le truc venir à trois cents kilomètres, d’autant que comme cette lourdingue de Camille Saroyan, elle aussi, est prête à envoyer Kelly Morris au bûcher, c’est qu’il faudrait presque les séparer, les deux tigresses. Le moment où jamais d’envoyer quelques paroles qui pour sûr ne tomberont pas dans l’oreille d’une sourde.

Booth : « You know, they say foster kids, they’re really hard on themselves. »
Bones : « They ? »
Booth : « Yeah, experts, psychologists. Apparently foster kids feel so alone in this mean world, they lose that knack of trusting other people. »
Bones : « You mean at work ? »
Booth : « Ah, everywhere, you know ? The weight of the world, it’s profound. They say they have a hard time letting themselves of the hook, they grow up with control issues. »
Bones : « Are you telling me something, Booth ? »
Booth : « No. Just, you know, something to keep under consideration when we catch up with Kelly Morris. »
Bones : « Ok. »

Et ensuite, lorsque le petit frère est interrogé, quand Booth le réconforte, c’est un peu Bones, qu’il réconforte, même si elle n’est pas là. Ce mec sait vraiment faire preuve de beaucoup de sagesse et de discernement, en plus de son instinct qui est particulièrement aiguisé.

A part ça, j’ai une envie de lui arracher la tête, à cette Camille, moi, je ne vous dis que ça. En plus je déteste son prénom et en anglais, on dirait chameau. Ca lui va très bien, d’ailleurs, chameau. Non parce que vlà t-y pas que quand ça se passe pas comme elle veut, elle menace de virer MA Bones ! Sur quoi Angela, puis Booth lui expliquent que si elle vire Bones, elle risque de se retrouver un tout petit peu toute seule dans son département. Angela ajoute d’ailleurs que Booth claquera la porte aussi. Alors cette reloue lui pose carrément la question.

Cam : « Booth, if Dr. Brennan were to quit. »
Booth :  » What ? »
Cam : « If she were to leave the Jeffersonian. »
Booth : « Well, the squints would flee this institution like the French army. »
Cam : « And you ? »
Booth : « Well, I do as I’m ordered. »
Cam : « No you don’t, Seeley. »
Booth : « Okay here we go. What’s going on Camille ? »
Cam : « What if I fired her ? What would you do ? »
Booth : « I’m with Bones, Cam. All the way. Don’t doubt it for a second. »

Bon, et pour finir, très jolie scène entre Bones et Kelly qui s’accuse du meurtre de son petit copain, pour en fait protéger son petit frère puisque c’est lui qui a poussé le jeune homme par la fenêtre. Et ça, Bones l’a compris. Et elle a avec Kelly une conversation qu’elle aurait probablement aimé qu’on ait avec elle quand elle avait son âge.

« You’re only fifteen. The weight of the world is not on your shoulders. »

Ca, ça s’appelle presque un exorcisme.

Bon, on assiste également à la réconciliation de Camille et Bones. Forcément, Booth a cafté donc le chameau a mis la pédale douce.

Mouais.

Sinon, il se passe décidément quelque chose entre Hodgins et Angela. Ca commence à se regarder en coin et à glousser au dessus des cadavres. La parade nuptiale a commencé, si vous voulez mon avis.

Posted by on Juin 10, 2007 in Bones | 2 comments

2 Comments

  1. J’ai bien aimé toute cette histoire de "foster kid", ça m’a même tiré une petite larme

  2. Que dire, tes comms me ravissent à un point, je redécouvre la s2 que je n’ai vu qu’une fois !

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